Nous sommes réveillés à 6h15 par un gros vacarme dans la cour. Déjà à 5h l'alarme d'une voiture a remplacé l'éternel coq qui s'égosille. Autant prendre le bus de 7h : en 1/2heure, on refait les gros sacs ! Y a du savoir faire désormais ! Mathieu aura même le temps d'avaler sa gamelle d'avoine/banane. Le trajet se passera sans encombre cette fois ci :-). Aussitôt débarqués à Tegucigalpa, on attrape un bus pour Comayagua. Amande retient le bus pendant que Mathieu achète son en cas de 10h : des tacos au poulet.
C'est reparti pour 1h30 de trajet. Les passagers sont sympas et nous aident à loger nos gros sacs. Si en France, on prenait jamais les transports en commun, depuis quelques mois, on inverse la tendance ! Nous avons pour autant, très souvent une pensée pour nos motos respectives.
Un entonnoir filtre sur trépied et des bidons : ici, le plein ça se passe comme ça.
Nous faisons un stop d'une petite heure à Comoyagua et découvrons son parque central et sa cathédrale.
Mathieu s'absente quelques minutes pour faire le paparazzi. Il faudra moins de deux minutes à un policier pour venir accoster Amande. Elle s'amusera avec lui pour lui faire découvrir nos nationalités. Tout y passe : canadien, suisse et même allemand pour Mathieu. A vrai dire, on doute qu'il sache où se trouve la France et pu is elle préfère les uniformes de pompier !Le temps menaçant, nous décidons de poursuivre à Siguatepeque.
Tous ces billets correspondent au prix de notre trajet : il y a peu de pièces au Honduras
Depuis le Nica, la pluie est sur nos traces. Jusqu'ici on surf la vague et on reste presque toujours au sec.