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Nous avons commencé notre tour du Monde à Panama ; nous le finissons à Panam !
Notre vol Bangkok - Shangaï puis Paris s'est bien déroulé. Malgré quelques petits aléas sur le vol long courrier, l'équipage Air France a été très attentionné.
Nous débarquons le 9 janvier à 5h du matin à Paris. Il fait froid : 7°C !, gris et pluvieux.
Après avoir récupèré nos bagages, nous prenons le RER et le métro pour rejoindre l'auberge de jeunesse "Friends hostel", située à proximité de la station gare du nord. Il est 7h30 et pourtant il fait encore nuit. C'est déstabilisant après tous ces mois où le soleil nous éclairait dès 6h.
Dès nos premiers pas dans la capitale, nos papilles et notre odorat sont en éveil. Nous salivons à l'odeur du café, du pain (fini le pain de mie, les tortillas...) et à la vue des vitrines des pâtisseries et viennoiseries toutes plus belles les unes que les autres. Les commerçants sont agréables et souriants.
Il nous est aussi étrange d'entendre parler français, de lire et comprendre les panneaux indicatifs (le birman c'est difficile à traduire). Nous sommes pourtant bien de retour au Pays !
Malgré la météo peu clémente, nous passons à Pigalle et son moulin rouge, Montmartre, les Champs Elysées encore illuminés des fêtes de fin d'année, l'Elysée.
Nous renouons avec les sirènes des pompiers et de la police, la circulation rapide et les piétons pressés. Néanmoins, on ne ressent pas le stress oppressants des grandes villes. Nous sommes dans la période des soldes, nous en profitons pour relooker Mathieu. Nous n'aurons jamais autant fait les magasins qu'en tour du monde !
Le retour des euros dans notre porte-monnaie !
Nous avons aimé Paris. C'est une capitale authentique, avec son cachet bien français qui lui donne une identité, contrairement à d'autres capitales visitées. Hormis la météo, nous avons apprécié ces deux jours. Nous avons parcouru l'essentiel à pieds. C'est surprenant de trouver la ville relativement petite !
Ce constat nous étonne : on s'attendait à resentir stress et polution, mais nous avons été séduits.
Un petit rappel à la réalité :
A l'auberge, un français assis une table à côté ne tient pas en place. Il fait sauter ses jambes en permanence. Vous connaissez ça certainement, peut-être même le faites vous vous-même... En le voyant, nous nous rendons compte que nous n'avons croisé personne de la sorte pendant tout le Tour du Monde !
