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  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.
  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 02:59

Nous avons partagé notre nuit avec une énorme blatte d’environ 6 cm ! Et apparemment une blatte peut en cacher d’autres : nous en trouverons qui essaient de nous piquer notre petit déj. !

Le réveil a sonné à 6h : aujourd’hui nous nous offrons un peu de diversité.

Nous partons prendre le taxi boat collectif afin de rejoindre Puerto Jimenez, qui se trouve de l’autre côté de la baie. Cette région éloignée, à la pointe sud-ouest du pays, est considérée comme l'endroit le mieux préservé et le plus pittoresque du Costa Rica.

puerto jimenez 011   puerto jimenez 017 puerto jimenez 022

Le village est tout petit, il n'y a qu'une seule route goudronnée qui traverse le centre ville et les autres sont en terre. La ville est calme, il y a très peu de touristes. Nous louons deux vélos, ou comme dirait Amande des bicyclettes !

Nous roulons sur les chemins bosselés et remplis de nids de poule sous une chaleur excessive. Plus on va vite – et c’est pas évident – plus le ventilateur est en action.

puerto jimenez 021 puerto jimenez 042

Nous découvrons une belle plage où nous décidons de poser notre camp. Il y a de beaux rouleaux mais malheureusement trop de rochers pour se jeter dans les vagues ce qui déçoit fortement Mathieu.

puerto jimenez 031 puerto jimenez 033

Nous n’avons pas assez de temps pour aller jusqu’à Carate qui se trouve à la limite du parc national de Corcovado. Nous rentrons vers le village et nous nous désaltérons avec une boisson typique, « un batido en agua »  d’ananas et un autre à la mangue. C’est en fait un fruit mixé avec de la glace mixée également, de l’eau et du sucre. Un régal pour Mathieu, Amande, elle, les trouve un peu trop sucrés.

Si au Panama, le fruit du pays était pour nous l’ananas, celui du Costa Rica sera très certainement la mangue. Quel délice ! Nous reprenons ensuite le taxi boat direction Golfito ; juste à temps avant le gros orage de la soirée !

Cette journée n’a pas été à la hauteur de nos espérances mais le fait de faire du vélo était rigolo ; enfin, surtout pour Amande qui s’est bien défoulée malgré la vétusté du matériel.

Regardez donc ce beau vélo :

puerto jimenez 027Cadre carbone, freins hydrauliques, pneus tubeless, suspension à l’avant et à l’arrière, selle ergonomique et le passage des vitesse automatique (même quand on veut pas ;-)) et surtout l’accessoire féminin indispensable : le panier ! troué bien sur ;-)

 

Nous terminons notre journée en aidant Carolina et Juan à refaire leur flyer . Ils ont démarré leur activité d’auberge backpackers, il y a seulement trois mois. Nous avions très envie de les soutenir. Amande est cette fois derrière l’objectif (pensée pour Thierry ;-) ) et Mathieu à la mise en page.

 

Demain, nous quittons Golfito pour une destination ailleurs ;-) encore inconnue : il est 20h.

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 00:43

Nous sommes enchantés de notre choix d’hébergement à Tinamu, une toute nouvelle chambre d'hôte que tiennent Carolina et Juan. Nous avons la sensation d’être chez des amis. Nous découvrons Golfito au gré de nos envies depuis ce chez nous temporaire.

Après quelques jours sur place, il nous est agréable de croiser des visages connus dans la rue et de s’arrêter discuter.

Merci à Lorenzo qui s’est improvisé tour opérator. Il tient un petit resto en bordure de l’avenue centrale où l’on mange très bien.

Nous ne croisons toujours pas de touristes - cela nous plait ;-) -  : Golfito est traditionnellement un point de transit et non de visite.

golfito jour 2 031 Nous sommes allés à la plage de Cacao. 2h30 de marche pour découvrir une plage quasi déserte. La baignade est peu rafraîchissante tellement l’eau est chaude mais cette atmosphère paisible est agréable. Le retour nous paraîtra plus court, surtout que nous avons rencontré un gros groupe de tout petits singes de l’espèce des « Red backed squirrel monkey ». Ici, les déplacements à pieds dans la journée sont éprouvants car il fait très chaud et très lourd. Nous ne parvenons pas encore à nous lever à 6h30 pour profiter de la fraicheur du matin...

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golfito jour 2 047Nous croiserons aussi des crabes rouges aux pinces violettes (en anglais des : Mouthlef crab).

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et une grenouille qui s'avère être venimineuse !

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Ici, nous payons en colons : 1 $ vaut 500 colons. Les billets et les pièces font penser à de la monnaie de Monopoly ! C’est plus cher mais de meilleure qualité, notamment la nourriture plus équilibrée et moins grasse.

Pour la culture, le drapeau du Costa Rica.

colons golfito jour 2 049

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 02:33

Nous passons le poste frontière de Paso Canoa sur la route Panaméricaine sans même nous en rendre compte : ceux sont les plaques d’immatriculation qui nous donnent l’indication !Au préalable, nous avons vérifié que rien n’a été glissé dans nos sacs à notre insu (ils ont voyagé sur le toit du bus).  

 paso canoa 004 paso canoa 006

C’est un jeu de piste pour effectuer les formalités administratives. Nous payons 1$ par personne de taxe de sortie.

paso canoa 007

paso canoa 005Nous prenons ensuite, un bus pour Golfito, qui constituera notre première étape chez les ticos (c’est comme cela qu’on appelle les Costa Riciens par ici). Il est surprenant de constater le gros changement lors des premiers kilomètres : les taxis sont rouges, les bus plus gros et en meilleur état, et surtout les locaux ont une toilette soignée, sont de morphologie plus normale à nos yeux et sont moins typés.

 

A l’arrivée à Golfito, le temps est orageux et nous avons changé de fuseau horaire. Désormais, nous avons 8heures de décalage avec la France car vous avez-vous aussi eu l’idée de changer d’heure dans le weekend. Après avoir refusé de faire affaire avec un marchand de sommeil, un passant nous accoste et nous indique une maison qui accueille des backpackers : le Tinamu.

Nous nous dirigeons vers cet endroit retiré dans la jungle au fond d’un chemin. Cela nous plait cette impression d’être la jungle et d’ores et déjà nous envisageons de passer finalement plusieurs nuits.

Sensation décuplée lorsque Juan et Carolina nous accueillent dans une grande maison où une atmosphère paisible et calme se laisse entrevoir. Cela fait trois mois, qu’ils se sont installés et Carolina donne aussi des cours de yoga et fait des massages. L’endroit est envoûtant, coloré, empreint de multiples bruits d’animaux et de nature. Rien que ce que nous entendons ici vous inviterait au voyage. En plus les fenêtres n’ont pas de vitres. Elles sont fermées par une moustiquaire et protégées de la pluie par une grande avancée de toit. Des colibris viennent butiner les fleurs devant la fenêtre de la chambre. Ils sont très rapides et donc très durs à prendre en photo.

 

Ici les prix en commerce sont plus chers et s’expriment en colons. Amande achète des légumes enfin ! On se restaure dans un petit restaurant ou le plat du jour est à 2000 colons seulement soit 2$. Pour la première fois depuis le début du périple, nous mangeons du poisson. C’est un régal et la cuisine est plus saine pour le plus grand plaisir d’Amande.

Ici, nous nous sentons bien.

  paso canoa 011

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