Le Honduras compte 18 départements. Il est un des pays les plus pauvres au Monde. Le taux de natalité est un des plus élevé au Monde. L’espérance de vie est de 70ans.
On retrouve deux classes sociales : les riches et les pauvres ! Comme dans toute l’Amérique Centrale, les femmes sont soumises à l’autorité du mâle machiste ! Elles sont très manucurées et leur sourcils naturels remplacés par un coup de crayon.
Nombreux sont les Honduriens qui vivent et travaillent aux Etats-Unis. Ils envoient de l’argent à chaque fin de mois aux familles, ce qui constitue la principale source de revenus du pays.
Les grands centres commerciaux fleurissent et nombreuses franchises américaines (pizza hut, mac do …) sont présentes. Le libre échange est encouragé par des exonérations d’impôts, sur 30ans, aux entreprises étrangères qui s’installent. Ceci donne l’illusion d’un pays moderne et pas si mal en point aux allures occidentales. Nous trouvons d’ailleurs nombreuses boulangeries et même des baguettes. Pourtant, le taux de chômage est élevé, les sous emplois abondants et le salaire moyen bas.
Les habitants disent « Tegucigalpa pense, San Pedro de Sula travaille et Ceiba s’amuse ».
On remarque que le Honduras revêt des avenues beaucoup plus propres que son voisin le Nicaragua. Il se dénote aussi un certain standing dans les habitations, bien que l’on retrouve les grilles de devanture. Les locaux ont une toilette plus soignée et hors capitale ils sont avenants. A Tegucigalpa, il semble indifférent.
Evidemment, ici aussi c’est polloland : on trouve du poulet partout !
Voici notre trajet :
0 - Los Manos (poste frontière Nicaragua / Honduras)
1 - El Paraiso
2 - Tegucigalpa
3 - Juticalpa
4 - Comayagua
5 - Siguatepeque
6 - San Pedro Sula
7 - Omoa
8 - Copan Ruinas
9 - El Florido
Nous avons été surpris par le coût élevé de la vie comparé à d’autres pays de même niveau ;
Les accès wifi sont rares et les accès internet lents.
L’eau est rarement potable, aussi le plus économique reste l’achat de poches à eau d’1/2 litre à transvaser pour 2Lp.
Les auberges de jeunesse sont rares et les touristes inexistants, hors ile de Roatan et Copan Ruinas.
Le Honduras marque pour nous une nouvelle façon de voyager : nous faisons du "jalon" (comprendre du stop) !
C’est bien plus agréable car les rencontres et les moyens de locomotion sont diversifiés.
En moyenne, au Honduras, nous aurons dépensé 12,23 $/jr/pers.
La taxe d’entrée au Honduras est de 3,70 $ pp.
Nous n’avons pas eu de taxe de sortie du Honduras au poste frontière d’El Florido.
Ce que nous avons aimé :
- Le canyon de El Boqueron à Juticalpa
- Les thermes d'Agua Caliente
- Les Ruines de Copan
- Les pupusas au chicharron et quesadillo
- Les baleadedas
- La facilité à faire du stop et notamment le trajet en camion et aves les agents de sécurité
Ce que nous n’avons pas aimé :
- Les prix élevés des trajets en bus
- L’absence d’eau courante et les coupures d’électricité
- Les réveils en sursauts à 5h du matin par des vacarmes incessants : coq, tv, klaxons…
- Le peu de facilités pour orienter les touristes, surtout en mode backpackers. (choix terminaux de bus
A noter que la tenue typique des hommes au honduras. Ils sont souvent couverts d’un chapeau blanc.