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  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.
  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 00:17

Le Honduras compte 18 départements. Il est un des pays les plus pauvres au Monde. Le taux de natalité est un des plus élevé au Monde. L’espérance de vie est de 70ans.

On retrouve deux classes sociales : les riches et les pauvres ! Comme dans toute l’Amérique Centrale, les femmes sont soumises à l’autorité du mâle machiste ! Elles sont très manucurées et leur sourcils naturels remplacés par un coup de crayon.

Nombreux sont les Honduriens qui vivent et travaillent aux Etats-Unis. Ils envoient de l’argent à chaque fin de mois aux familles, ce qui constitue la principale source de revenus du pays.

Les grands centres commerciaux fleurissent et nombreuses franchises américaines (pizza hut, mac do …) sont présentes.  Le libre échange est encouragé par des exonérations d’impôts, sur 30ans, aux entreprises étrangères qui s’installent. Ceci donne l’illusion d’un pays moderne et pas si mal en point aux allures occidentales. Nous trouvons d’ailleurs nombreuses boulangeries et même des baguettes. Pourtant, le taux de chômage est élevé, les sous emplois abondants et le salaire moyen bas.

Les habitants disent « Tegucigalpa pense, San Pedro de Sula travaille et Ceiba s’amuse ».

On remarque que le Honduras revêt des avenues beaucoup plus propres que son voisin le Nicaragua. Il se dénote aussi un certain standing dans les habitations, bien que l’on retrouve les grilles de devanture. Les locaux ont une toilette plus soignée et hors capitale ils sont avenants. A Tegucigalpa, il semble indifférent.

Evidemment, ici aussi c’est polloland : on trouve du poulet partout !

 

Voici notre trajet :

 

Trajet-Honduras.jpg

0 - Los Manos (poste frontière Nicaragua / Honduras)

1 - El Paraiso

2 - Tegucigalpa

3 - Juticalpa

4 - Comayagua

5 - Siguatepeque

6 - San Pedro Sula

7 - Omoa

8 - Copan Ruinas

9 - El Florido 

 

Nous avons été surpris par le coût élevé de la vie comparé à d’autres pays de même niveau ;

Les accès wifi sont rares et les accès internet lents.

L’eau est rarement potable, aussi le plus économique reste l’achat de poches à eau d’1/2 litre à transvaser pour 2Lp.

Les auberges de jeunesse sont rares et les touristes inexistants, hors ile de Roatan et Copan Ruinas.

 

Le Honduras marque pour nous une nouvelle façon de voyager : nous faisons du "jalon" (comprendre du stop) !

C’est bien plus agréable car les rencontres et les moyens de locomotion sont diversifiés.

En moyenne, au Honduras, nous aurons dépensé 12,23 $/jr/pers.

La taxe d’entrée au Honduras est de 3,70 $ pp.

Nous n’avons pas eu de taxe de sortie du Honduras au poste frontière d’El Florido.

 

Ce que nous avons aimé :

  • Le canyon de El Boqueron à Juticalpa
  • Les thermes d'Agua Caliente
  • Les Ruines de Copan
  • Les pupusas au chicharron et quesadillo
  • Les baleadedas
  • La facilité à faire du stop et notamment le trajet en camion et aves les agents de sécurité

Ce que nous n’avons pas aimé : 

  •  Les prix élevés des trajets en bus
  • L’absence d’eau courante et les coupures d’électricité
  • Les réveils en sursauts à 5h du matin par des vacarmes incessants : coq, tv, klaxons…
  • Le peu de facilités pour orienter les touristes, surtout en mode backpackers. (choix terminaux de bus

A noter que la tenue typique des hommes au honduras. Ils sont souvent couverts d’un chapeau blanc.

  Copan Ruinas village 009 Copan Ruinas village 010 Copan Ruinas village 011

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 16:08

La journée ressemble à celles de notre nouveau rythme : nous faisons du stop pour 1h30 de piste de terre au lieu de prendre un des rares bus et nous négocions le prix d’une entrée de 200 Lp / pp à 150 Lp (7,5 $). Là s’arrête la similitude.

Nous voilà dans des thermes d’eaux chaudes à Agua Caliente, à 23 km au Nord de Copan Ruinas. Nous ne sommes pas des habitués de ce genre d’établissement mais ici il est certainement bien différent de ces complexes aménagés que l’on trouve en général. Les eaux naturellement chaudes à l’odeur légèrement soufrée s’écoulent de la paroi de la montagne directement dans la forêt.

Agua Caliente 070   Agua Caliente 071

Après un petit pont suspendu, c’est au fil d’un court sentier que nous profitons des 11 piscines naturelles.

Agua Caliente 011    Agua Caliente 014

Agua Caliente 019   Agua Caliente 022

Agua Caliente 026   Agua Caliente 045

Agua Caliente 051   Agua Caliente 059

Agua Caliente 004

Hammam en plein air

Agua Caliente 058

Agua Caliente 008

Ici l’eau est à environ 90°C ! On se baignera plus loin…

 Agua Caliente 055

Masque d’argile ou peintures de guerre mayas ?

Agua-Caliente-037.JPG

Mathieu fait des essais photos

 Agua Caliente 056

Wow ! C’est chaud !

Nous en ressortons bien ressourcés. Ces temps ci, on recharge bien les batteries !

Pour rentrer, nous avons laissé partir le dernier bus retour de 14h pour en profiter plus. Mais comment va-t-on faire les 23 km de piste retour ? Ben « jalom » ! Et nous voici à redescendre la montagne en surfant sur des bouteilles ! Nous sommes sur le chargement d’un camion. Ca fait travailler l’équilibre…

 

Agua Caliente 073 Agua Caliente 075

Tous les jours, nous avons droit à une averse orageuse en milieu d’après-midi, suivie le soir tard d’une grosse pluie. Entre les deux, nous parvenons à mettre le nez dehors en début de soirée pour aller siroter un Cuba Libre (Rhum Coca) offert par l’auberge dans un bar associé très cosy. C’est à relever car ailleurs nous sommes plutôt enfermés dans un hôtelito, se promener le soir étant peu recommandé. Cette fin d’après midi, Amande s’essaie à la recette des tortillas à la bougie : coupure d’électricité depuis 17h00 dans tout le village. Ca arrive souvent pendant la saison des pluies… A suivre pour le résultat. 

 

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 05:31

Ruines de Copan 066Arrivés à Copan Ruinas, le village à côté du fameux site archéologique, nous avons le sentiment d'avoir changé de pays. Ici, tout est en bon état, la pauvreté ne se voit pas, pas de klaxons, pas de bruit assourdissant, pas de comedor sur un bout de table au coin de la rue. Bref, c'est un site bien mis en valeur pour les touristes. D'ailleurs, en règle générale, les touristes visitent au Honduras les Ruines de Copan et les îles Utila ou Roatan (que nous ne visiterons pas, principalement car c'est trop cher et qu'il n y a que de la plongée à faire et donc une activité onéreuse). Nous choisissons de poser nos bagages à la Manzana Verde, auberge de jeunesse qui nous proposera notre première cuisine au Honduras et des douches très chaudes !

Pour ceux qui voudraient un jour se rendre sur les ruines, il faut savoir qu'il y a le site archéologique des ruines, le village de Copan Ruinas, le département de Copan et son chef lieu Santa Rosa de Copan. Ne pas tout mélanger car certains sont éloignés de plus de 2 h de bus...

Nous avons passé le gros de notre journée à la visite du site des ruines. Elles se trouvent à 1 km à pied. Nous l'avons fait en courant. On est plus en forme que lors de notre test des agrées ! Entrée de 275 Lp / pp pour la visite du site principal et des sépultures. La visite des tunnels nous est déconseillée par tous les guides papiers. Il parait que le musée sur site pour 7$ de plus, est très intéressante mais nous avons déjà bien assez avec la visite principale.

La visite commence par quelques animaux en liberté. Les perroquets rouges étant l'oiseau fétiche des mayas, on leur a aménagé un coin de paradis dans le parc où ils évoluent en totale liberté.

Ruines de Copan 008  Ruines de Copan 011

Et quelques rongeurs en profitent...

Ruines de Copan 003Ruines de Copan 004  Ruines de Copan 007

Le site est en excellent état. Le travail de restauration est extraordinaire. Difficile de s'imaginer l'impression qu'avait pu ressentir le premier colon à découvrir ce site enfoui sous la terre, la végétation luxuriante, les arbres dont les racines transpercent les édifices...

Sans doute sous cette bute se trouve encore un édifice non visité, similaire à ceux de la découverte :

Ruines de Copan 065

Pour le petit cours d'histoire, la civilisation Maya fut prospère des années 200 à 900 après JC.

Les édifices sont impressionnants et très nombreux. On en découvre au fur et à mesure de nos avancées, des montées et descentes d'escaliers.

Ruines de Copan 014

 

 

Ruines de Copan 015  Ruines de Copan 022  Ruines de Copan 026

Ruines de Copan 027Ruines de Copan 029Ruines de Copan 032  Ruines de Copan 033  Ruines de Copan 037

Ruines de Copan 045  Ruines de Copan 047  Ruines de Copan 048

Ruines de Copan 056

Ruines de Copan 063    Ruines de Copan 064

Nous sommes restés sur site environ 4h, bien assez pour nous qui sommes peu habitués aux musées ;o)

Difficile d'imaginer la vie qui animait les lieux jadis...

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 04:39

Bonne fête Catherine et Marie Claire !

Lac Ojoya - San Pedro Sula 001

Nous quittons San Pedro. La destination du jour est les ruines de Copan à 200kms. Compte tenu du prix élevé du trajet, Amande ressort le joker stop. Là, y a du défi ! Nous avons la maison sur le dos. On prend donc un chicken bus pour s'éloigner du centre. Les trajets urbains sont à 8Lp. On trouve un carton ou l'on écrit la destination et c'est parti. Au passage, Amande demande à Mathieu de lui confirmer qu'elle a bien compris le gros titre du journal : oui oui il y a bien eu une attaque d'un bus avec assassinat du chauffeur ! Raison de plus pour nous motiver!

stop copan ruinas (2)Après 20minutes, un 4x4 nous propose de nous avancer à une bifurcation stratégique. On prend ! bien sur ! Mathieu dans la cabine et Amande dans la benne avec les sacs.

stop copan ruinas (3)Là, un pick up s'arrête rapidement et nous emmène au croisement santa Barbara / Copan ruinas. Parfait ! Nous marchons jusqu'à un barrage de police bien surpris et interrogateur. Nous marchons encore avec nos pouces tendus et notre pancarte quand une voiture s'arrête 30 mètres devant. Nous courons vers la voiture. Amande a un temps d'hésitation lorsqu'elle aperçoit les deux passagers sortir avec leur "escopetas" (fusils à pompe), alors que Mathieu déjà à la fenêtre du chauffeur est surpris par les uniformes et les armes. " S'arrêtent-ils pour nous aider ou nous contrôler ?"

Ceux sont 3 agents de sécurité qui se rendent à la frontière pour convoyer un container. Ils nous déposeront à destination après 1h30 de trajet. Le trajet en bus coûte environ 7$ pp. pour 3h.stop copan ruinas (4)On pourrait penser à une excorte !

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 23:58

Nous avons décidé de nous rendre à Omoa, sur la côte caribéenne à environ 70 km de San Pedro de Sula. Petit à petit, nous adaptons notre mode de voyage aux pays traversés et à notre environnement. Nous nous déplaçons donc, sans nos sacs à dos, que nous laissons à l’hôtel pour les retrouver le soir. Nous ferons l’aller retour dans la journée…

A peine dans le bus en direction de Puerto Cortes, port intermédiaire, nous nous rendons compte que nous allons être juste avec la monnaie que nous avons choisi d’emporter. Amande propose de se la jouer en autostop pour parvenir à boucler la journée. Nous descendons du bus un peu avant Puerto Cortes, marchons afin de trouver un endroit stratégique et un pick-up nous embarque dans sa benne. Un peu d’aération, ça fait du bien par le temps lourd de cette région :o). Nous voici arrivés à Omoa.

 Omoa 003 Omoa 007Omoa 006El Castillo 

Omoa 013Omoa 009

Plages d’Omoa

Et une petite baignade pour Mathieu. L’eau chaude est très bonne.

Omoa est un petit village de pêcheurs sympathique mais très vite visité. Il est le lieu de villégiature des week end des habitants de San Pedro.

Pour le retour nous tendons de nouveau notre pouce pour faire du « jalom » comme ils disent ici. Assez rapidement, une femme s’arrête et nous emmène en voiture. Le résumé de la conversation : elle est mariée depuis 19 ans à un Américain (USA). Ses enfants sont « muy muy inteligentes » (très très intelligents) et ont la peau et les cheveux de la même couleur qu’Amande. Quelle fierté de « s’occidentaliser » ! Elle nous dépose vers Puerto Cortes et on repart en chasse d’un véhicule. Cette fois ci, c’est un camion qui s’arrête. On hésite une fraction de seconde et nous embarquons. Nous voici à 7 dans la cabine du camion, 3 devant, 4 dans les couchettes. C’est climatisé ! Notre chauffeur est manchot, il n’a pas de bras droit suite à un accident de chantier. Cela ne l’empêche pas de conduire son truck tout en téléphonant ! Il nous dépose à San Pedro de Sula 50 km plus tard. Nous lui proposons une participation aux frais qu’il refusera très poliment. C’était vraiment pour rendre service.

Omoa 017 Omoa 018

Amande à côté de notre taxi

Dans la journée nous aurons fait du bus, du pick-up, de la voiture et du camion !

Petite pause un peu surréaliste dans un foodmall où nous dégustons des baleadas.

Omoa 019 Omoa 020

A noter les affichages interdisant les armes. Ici c’est une pharmacie…

Là encore nous diversifions : foodmall, achat de fruits et légumes dans la rue, petit supermarché, marché, pulperia. Tout y passe !

Après avoir demandé dans une dizaine de boutiques, nous avons même fini par trouver au marché une pierre d’Alun (ici ils s’en servent presque exclusivement moulue pour des maux de bouche).

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 23:45

Radical changement, lorsque nous arrivons à San Pedro de Sula. Nous comprenons pourquoi cette ville est désignée comme la capitale économique du pays. Ici, ça grouille dans tous les sens, les gens sont très actifs, la ville moderne, avec beaucoup d’enseignes américaines et les chicken bus roulent à toute allure.

Lac Ojoya - San Pedro Sula 031 Comme nous l’avions déjà remarqué, tout magasin qui se respecte (de la boutique de vêtement à la banque, en passant par l’hôtel), dispose d’un garde à son entrée. Celui-ci est très souvent armé d’un fusil à pompe. Devant les magasins se trouvent aussi des mégas enceintes qui diffusent des musiques et discours assourdissants. Depuis quelques temps aussi, la machette a été remplacée par le pistolet : plus expéditif !

San Pedro Sula 001 San Pedro Sula 005

Aussi, l’entrée des banques dispose de casiers où chacun doit déposer sa ceinture armée, sous l’œil du garde, avant de pénétrer dans l’enceinte. Il est fortement déconseillé de sortir la nuit, surtout dans le quartier où se trouve notre hôtel.

Mathieu entendra d’ailleurs une quarantaine de coups de feu durant la nuit. Etait-ce vraiment des coups de feu ? On ne le saura pas, on reste loin de tout ça ! Nous avons choisi cet hôtel car nous avons enfin de l’eau courante et de la lumière, avec un matelas correct  pour un prix raisonnable (Hotel Plaza Inn 150Lp la double avec douche privée). Nous rechargeons nos batteries et préparons la suite de notre périple. Le quotidien, c’est aussi trouver sa place au milieu de tous les stands du marché, des clochards, des amputés, des crasseux : nous sommes certes touristes mais loin du tourisme traditionnel où il n’est montré que ce qui est beau !

 

Après avoir étudié plus précisément le Salvador, nous avons décidé de ne pas nous y rendre et de passer directement au Guatemala. Le Salvador représente pour nous peu d’intérêt en terme de nouveautés, le dollar y est roi, il y a trop d’insécurité et peu de possibilités en mode backpackers. Le Honduras est déjà un pays assez dur en mode routard et nous modifions très souvent notre itinéraire. Nous ne rencontrons AUCUN touriste et le manque de contact nous pèse un peu. Aussi, nous observons une certaine lassitude de l’Amérique Centrale : les découvertes locales et l’authenticité nous sont moindres. Nous sommes un peu impatients de changer de continent.

 

En attendant, nous avons fait un tour au marché Guamilito de San Pedro de Sula. Ici, le rythme et l’ambiance sont plus calmes. Pour autant, nombreuses femmes s’activent à préparer des quantités énormes de tortillas avec une bonne cadence. Y a du savoir faire et c’est bon !

San Pedro Sula 008

 

San-Pedro-Sula-014.JPGSan Pedro Sula 009

Du fromage maison

 San Pedro Sula 010

 

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 23:49

Notre journée démarre à 5h30. Au Honduras, ils sont encore plus matinaux qu’au Nicaragua. Inutile d’espérer faire une grasse mat vu le bordel qu’il y a ici aussi ; pourtant on en aurait bien besoin pour recharger nos batteries. Nous partons faire un tour au mercado à côté de la Plaza. Tout est très propre et il n’y a pas de nourriture, juste quelques comidas. On dirait des petites cuisines, comme si on était chez les gens.

Siguatequepe 001

Nous nous dirigeons ensuite vers Calenterique, un bois qui jouxte la ville et, où parait il, il y a de nombreux chemins de randonnées. Le lieu est finalement agréable mais sans grand intérêt dans une optique randonnée.

Siguatequepe 003 Siguatequepe 005

Nous décidons alors de faire un peu d’exercice physique sur les agrées et du fractionné pour Amande. Nous manquons de jus et l’on se rend encore plus compte de l’énergie dépensée pour assurer le quotidien ; quotidien si facile en France, presque transparent …

Siguatequepe 007Siguatequepe 011

 Siguatequepe 009

D'ailleurs, de retour à notre "hôtelito", plusieurs coupures d'eau et d'électricité ...
Le lendemain matin, encore réveillés à 4h par le vacarme environnant, on décide de mettre les voiles vers le lac Yojoa. On s'arrête à Guama, très bruyant aussi, pour partager une comida. C'est notre nouvel équilibre en l'absence de cuisine qui permet à chacun de manger selon ses besoins. De plus, nous mangeons ainsi assis et sur une table.
Lac Ojoya - San Pedro Sula 002 Lac Ojoya - San Pedro Sula 003
Cela nous permet aussi de laisser nos gros sacs le temps d'une visite au lac. Sur le chemin, nous voyons beaucoup de culture d'ananas.
Lac Ojoya - San Pedro Sula 005 Lac Ojoya - San Pedro Sula 007
Nous avons fait du stop pour nous faciliter la vie et moins perdre en énergie.
Lac Ojoya - San Pedro Sula 012
Lac Ojoya - San Pedro Sula 008 Lac Ojoya - San Pedro Sula 027
On nous demande très souvent si nous sommes époux. Peut être est ce pour eux mêmes s'imaginer partir ? Autres questions récurrentes : sommes nous missionnaires ou touristes ? sommes nous des gringos ?

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 23:58

Nous sommes réveillés à 6h15 par un gros vacarme dans la cour. Déjà à 5h l'alarme d'une voiture a remplacé l'éternel coq qui s'égosille. Autant prendre le bus de 7h : en 1/2heure, on refait les gros sacs ! Y a du savoir faire désormais ! Mathieu aura même le temps d'avaler sa gamelle d'avoine/banane. Le trajet se passera sans encombre cette fois ci :-). Aussitôt débarqués à Tegucigalpa, on attrape un bus pour Comayagua. Amande retient le bus pendant que Mathieu achète son en cas de 10h : des tacos au poulet.
Comayagua 001 Comayagua 002
C'est reparti pour 1h30 de trajet. Les passagers sont sympas et nous aident à loger nos gros sacs. Si en France, on prenait jamais les transports en commun, depuis quelques mois, on inverse la tendance ! Nous avons pour autant, très souvent une pensée pour nos motos respectives.
Comayagua 003 Comayagua 004
Un entonnoir filtre sur trépied et des bidons : ici, le plein ça se passe comme ça.
Nous faisons un stop d'une petite heure à Comoyagua et découvrons son parque central et sa cathédrale.
Comayagua 005 Comayagua 008
 

Comayagua 013 Comayagua 010Mathieu s'absente quelques minutes pour faire le paparazzi. Il faudra moins de deux minutes à un policier pour venir accoster Amande. Elle s'amusera avec lui pour lui faire découvrir nos nationalités. Tout y passe : canadien, suisse et même allemand pour Mathieu. A vrai dire, on doute qu'il sache où se trouve la France et pu is elle préfère les uniformes de pompier !Le temps menaçant, nous décidons de poursuivre à Siguatepeque.
Comayagua 015 Comayagua 016

Tous ces billets correspondent au prix de notre trajet : il y a peu de pièces au Honduras
Depuis le Nica, la pluie est sur nos traces. Jusqu'ici on surf la vague et on reste presque toujours au sec.

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 23:45

8h30, nous prenons le bus pour El Boqueron après avoir petit-déjeuné, visité un autre hôtel en vue d’en changer et fait nos courses de midi. On n’a pas traîné !

Aujourd’hui, nous sommes surpris, tout va comme sur des roulettes. Le bus nous dépose au bon endroit : le pont de Boqueron.

Canyon El Boqueron 002De là, le chemin file tout droit et remonte la rivière en fond de vallée.

Canyon El Boqueron 003  Canyon El Boqueron 004

 Canyon El Boqueron 011 Canyon El Boqueron 006

Canyon El Boqueron 009 Canyon El Boqueron 010 Canyon El Boqueron 050

C’est facile à suivre et on sait qu’il y a deux passages à gué où il va falloir déchausser. La deuxième fois, il semblait y avoir beaucoup d’eau. Mathieu part sonder la rivière à la recherche d’un passage sûr.

Canyon El Boqueron 014Canyon El Boqueron 012Il fait le flamand rose comme l’appelle parfois Amande à cause de ces cuisses toutes « péquelettes »

Canyon El Boqueron 016Canyon El Boqueron 033

Là, un local, Melvin, nous rattrape et nous accompagne. Il marche vite et parfois il est difficile de le suivre dans ces chemins escarpés. Il prend un sentier qui monte rude. Si nous avions été seuls, nous aurions pensé que c’était le mauvais ; nous sommes surpris de retrouver la rivière plus haut.

Canyon El Boqueron 022  Canyon El Boqueron 023

Arrivés à proximité de la Avispa, nous nous arrêtons pique niquer au bord de la rivière. Melvin continuera sa route tandis que nous dégusterons notre poulet rôti, choux, tomate, et un gâteau acheté au marché. :o) 

Canyon El Boqueron 027

Nous sommes installés au milieu de nulle part, près d’un passage à gué de notre chemin en se disant « de toute façon y’aura pas beaucoup de passage ». Ben on n’a pas compté mais il y a peut être eu une trentaine de locaux qui sont passés, à pieds, à cheval ou en vélo, sans parler des chiens. Une véritable autoroute. Nous sommes très souvent intrigués par le nombre de personnes qui sortent de nulle part, alors que nous pensions être seuls. Nombre d’entre eux ramènent des fagots de bois portés sur l’épaule avec la lame de la machette en support. Les autres ont une espèce de pique de 2 mètres, constituée d’un long bâton muni à son bout d’une pointe de fer ressemblant à une petite pelle. Apparemment, si nous avons bien compris, ils s’en servent pour récolter les frijoles (haricots rouges) car c’est la saison.

 Canyon El Boqueron 026

C’est avec cette pique que celui-ci porte son bidon.

Plusieurs s’arrêtent nous demander ce que nous faisons. Ils se tiennent à 4 ou 5 mètres. Une fois la discussion terminée, ils restent à côté et nous ne savons quoi faire. Au bout de 2 minutes de silence ils s’en vont ! Sensation étrange. C’est le fin fond de la campagne ici. Certaines personnes et comportements rappèleront à Amande son Valvignères natal !

Nous ne pousserons pas jusqu’à Avispa même, de peur de se retrouver dans de trop longues discussions. Nous devons faire le chemin inverse et attraper un bus pour le retour. La descente est rapide et nous entreprenons d’avancer sur la route en attendant le premier bus. Finalement, un local en pickup s’arrête à notre hauteur et nous propose spontanément de nous déposer à Juticalpa. Bonne surprise ! Décidément, c’est une belle journée ! Merci Junior Fabricio!

Canyon El Boqueron 055

 Des parpaings maisons en train de sécher

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 23:56

Nous faisons une heure de marche avec les gros sacs pour rejoindre la station autobus Aurora. C'est l'occasion de découvrir d'autres facettes de Tegucigalpa.
Tegucigalpa - Juticalpa 001

Tegucigalpa - Juticalpa 002Nous mettrons 5h30 heures pour rejoindre cette bourgade à l'intérieur des terres. D'ordinaire le trajet dure 3h ! Fidels à nos habitudes, Mathieu dans son livre, Amande sur les infos téléchargées ce matin sur l'iphone, dans la rue, au hasard d'un accès wifi. Au bout de 3h de trajet, on s'arrête : le bus est en panne et il va falloir attendre un prochain qui passera on ne sait pas quand ? Décidement, les trajets sont compliqués ces derniers temps ! Il fait lourd, c'est désagréable mais qu'est ce qui le sera le plus ? Cela ou la douche froide ? Le Honduras est en altitude et les douches froides piquent. C'est le retour de Reno pour Amande (pas Jean ;-) mais le syndrome de Reno). En attendant, Mathieu qui est assis, comme d'habitude du côté de l'allée centrale se retrouve le visage dans la forte poitrine d'une Hondurienne. Évidemment, cela fait beaucoup rire Amande qui invente une histoire coquine. Pour autant, il ne semble pas en être enchanté...Enfin, après 1h30 d'attente, un bus déjà bondé nous porte secours.

Tegucigalpa - Juticalpa 005 Tegucigalpa - Juticalpa 006Tegucigalpa - Juticalpa 007C'est pas pour rien qu'on voyage avec Dieu qui nous protège ! (inscription omniprésente dans les bus).
Tegucigalpa - Juticalpa 013Tegucigalpa - Juticalpa 009
La fin du trajet se fera debout, entassés et sans aucune plaintes de personne. A peine débarqués, marathon pour trouver un hôtel et à manger froid car il est déjà tard et ici non plus pas de cuisine. Mathieu achète aussi du vinaigre blanc pour laver ses affaires sur les conseils de Cédric. Au Honduras, il est pas bon être routard sac à dos et grand : c'est pas la journée de Mathieu. Dépité et agacé par le trajet en bus, il va en plus s'écorcher le crâne et éviter de justesse une chute ! Au fait, petit aparté pour Yves et Gég : merci pour vos conseils : on a déjà testé l'eau en bidon de 5litres. Néanmoins, acheter en poche de 1/2litre revient encore moins cher. 

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