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  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.
  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 02:32

Trajet Panama

Ce que nous avons apprécié :

  • Le contact et l’accueil des locaux ; leur sourire et leur joie de vivre
  • Les maisons colorées
  • Les Diablos Rojos
  • La relative sécurité même si les locaux se baladent avec la machette à la main

  Les lieux préférés :

·        El Valle de Anton

·        Boquete

·        Puerto Armuelles

 

Ce qui nous a moins plu :

  • La cuisine très grasse et très sucrée (pour Amande)
  • Les ordures qui encombrent les paysages et avenue
  • L’accès payant pour de petites curiosités
  • L’absence de chocolat 

Les lieux moins sympas :

·        Portobello

·        Panama Ciudad

·        David

 

Ce qui nous a manqué :

Pour Mathieu, le pain français de Catherine

Pour Amande, la bonne soupe de « vrais » légumes de Marie Claire

 

En moyenne, nous aurons dépensé 15$/jr/pers dans ce pays mais nous nous sommes trop limités sur les repas.

 

Nous quittons Puerto Armuelles, ce matin après avoir dit au revoir à Noël et Myriam.

Nous marchons paisiblement dans cette petite ville, où, malgré un séjour long, nous n’avons rencontré ni touriste ni backpacker.

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 02:31

Ce matin, nous avons manqué Ryan, l’américain rencontré hier soir, mais nous avons fait connaissance avec son épouse Betsy. Elle nous indique Bella Vista et Mono Feliz (singe heureux) comme lieu à voir.

Nous décidons d’aller le jour même se faire une idée sur cet endroit dénué de tourisme selon elle. Nous prenons un mini bus, négocions le trajet de 5 à 3$/pers.  Nous passerons dans le port pétrolier (PTP Petroleo Terminal de Panama), le seul port restant Puerto Armuelles depuis la fermeture de celui consacré aux transports de bananes. Un super tanker met environ un jour et demi pour être vidé.

Bella Vista 002 Bella Vista 003

Nous atteindrons Bella Vista après 1h30 de bus sur une route – pour pas dire un chemin – très accidentée et rocailleuse, avec des passages sur des ponts peu rassurants.

 

Nous marchons en direction de la plage et apercevons des singes hurleurs.

Bella Vista 005 Bella Vista 017

 

Bella Vista 015Notre curiosité nous dirige vers ‘le tigre sauvage’ au lieu de mono feliz qui était notre destination initiale. Nous y faisons une belle rencontre, celle de David (oui Béa, encore un !). David est un ancien ingénieur en bâtiment des USA. Il a investi toutes ses économies pour mener sa mission de protecteur de la nature. Après 12 ans au Panama, la création de plusieurs sanctuaires de vie sauvage et 3 agressions violentes (on lui a tiré dessus 2 fois – les défenseurs de la nature sont rarement appréciés des braconniers), il va malheureusement devoir reprendre un travail pour se renflouer financièrement.

Nous avons passé 3 heures en sa compagnie. Il nous montrera avec passion, tout le travail qu’il mène pour le renouvellement des tortues de mer. A la fois nurserie, gardien, zoologiste, son travail semble porter ses fruits. Il relâche cette année plus de 10 000 tortues tout juste sorties de l’œuf ! Congratulation David and thank you for them !

Bella Vista 032 Bella Vista 035

Il nous présente également en plus de ses deux gros chiens, son animal de compagnie dont nous avons oublié le nom de l’espèce. Il l’a baptisée « Gorda Pansa » = « Gros ventre ». L’histoire de cet animal est aussi épique que celle de son maître et il serait trop long de la raconter ici. Gorda Pansa est magnifique.

Bella Vista 025 Bella Vista 027

Nous découvrons ensuite, la pisciculture qu’il a mise en place, l’histoire de la construction de la très grande maison qu’il a construite de ses mains, les lézards Jésus Christ (ils courent tellement vite et avec de si grands pieds qu’ils marchent sur l’eau), et nous nous rendons alors compte que le sol grouille de Bernard Lhermite (soldier crabs).

Nous profitons de ses connaissances pour nous renseigner sur l’insecte qui fait un sifflement strident, sinistre et entêtant dans la région. Il s’avère que cela ressemble beaucoup à notre cigale.

 

Nous ne savons comment le remercier et sommes quelque peu gênés de ne pas contribuer financièrement à son œuvre. Nous lui avons proposé nos services mais il semble ne pas avoir de tâche pour nous en ce moment. Dommage, une autre période aurait pu être plus propice.

 

Son œuvre, outre la survie des tortues consiste pour beaucoup à sensibiliser les locaux sur les problématiques écologiques : protection des espèces (les tortues et leurs œufs sont souvent pillés par les locaux pour de supposées vertues aphrodisiaques), et sensibilisation à la pollution par les déchets jetés n’importe où.

Une phrase résume son action pédagogique : «  On ne retient que ce qu’on aime. On n’aime que ce que l’on connaît. On ne connaît que ce que l’on nous enseigne. »

Voici le lien vers le site internet de son association : www.tigresalvage.com et des vidéos youtube sous le pseudo de « tigre salvaje ».

Merci pour le pendentif Dauphin fait maison offert à Amande au moment de nous séparer !

 

Le mini bus pour le retour est prévu à 16h ; nous quittons David, enchantés. Nous activons le pas car nous sommes en retard. Enfin, on pensait l’être. Nous attendons avec des locaux pendant 1h30, quand nous apercevons un mini bus complètement déglingué tout comme son chauffeur. On se demande comment le châssis tient encore, les portes ne s’ouvrent que de l’extérieur… Le retour s’apparente à un rodéo interminable, d’autant plus qu’il y aura trois arrêts ; non pas pour déposer des passagers mais pour acheter du poisson, dire bonjour à une amie, remettre de l’eau en guise de liquide de refroidissement. A l’arrivée - on s’y attendait car nous n’avions plus de petites coupures - le chauffeur nous demande le double du prix ! Il nous a pris pour des novices ! C’était sans compter sur notre expérience naissante de Backpackers.

 

A priori, après une vingtaine de jours, c’est notre dernier jour au Panama. Le passage de la frontière sanctionnera la guérison de la plaie d’Amande. Enfin !

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 02:37

Un article commun pour ces deux derniers jours à Puerto Armuelles.

 

Bien nous a pris de dormir à la pension du village plutôt que sur la plage car il y a eu un gros orage et, pour rappel, nous n’avons pas de tente !

Puerto Armuelles 3 003

La nuit de samedi à dimanche fut néanmoins difficile, surtout pour Amande qui a le sommeil léger. La pension se trouve au dessus d’un bar qui met la musique à fond, à croire qu’ils sont en compétition avec les autres environnants. Nous n’en sommes séparés que par un plancher en bois sommaire et nous entendons plusieurs musiques en même temps. Ajoutez à cela les klaxons des bus ou taxis… Petite accalmie dans la nuit avant le petit matin qui redevient bruyant. Les panaméens se lèvent tôt et sont dans les rues dès 6h30. En contre-partie, ils sont souvent couchés vers 20H – 21h (sauf ceux qui font la fête dans les bars en dessous ;-) ). Les carillons de l’église furent bien agréables. Il y a une messe à 5h00 du mat’ !

Nous avons passé la journée à visiter les environs du village et sa campagne sur les petits reliefs avoisinants suivi d’une plage sieste.     Puerto Armuelles 004-copie-1

 

Puerto Armuelles 005-copie-1 Puerto Armuelles 006-copie-1

 

Puerto Armuelles 009-copie-1 Puerto Armuelles 010

 

Puerto Armuelles 018

La nuit dernière fut meilleure (au fait, 8$80 la nuit pour deux renégocié à 8$). Aujourd’hui nous pensions aller voir le lever de soleil à la plage à 50 mètres. Finalement la grasse mat l’emporta. Aujourd’hui nous avons décidé de retourner voir Noël et Myriam. Nous les trouvons chez eux. Nous leur expliquons que nous cherchons un restaurant où manger des légumes car Amande en manque cruellement et n’a pas été aux toilettes depuis une dizaine de jours. Ils ne savent pas quoi nous indiquer et nous proposent finalement leur cuisine. Nous convenons alors de leur faire le repas de midi à la française. Nous voici partis pour Roméro (chaîne de supermarché d’ici) à nous demander ce que nous allons leur faire, d’autant que les ingrédients ne sont pas les mêmes ici ! Finalement ça sera une tarte aux poireaux pour Mathieu et Amande confectionnera un gâteau aux pommes.

Le temps de préparation est long, nos modes de vie sont très différents en plus de ne pas savoir où se trouvent les ustensiles dont nous avons besoin.

Myriam constate que la cuisine à la française est très différente de la leur.

Puerto Armuelles 3 013  Puerto Armuelles 3 016

 

Puerto Armuelles 3 018

Pendant la cuisson, nous leur montrons nos photos afin de les faire voyager un peu, eux aussi.

A table, tous se régalent et c’est un plaisir de partager.        Puerto Armuelles 3 019 

Puerto Armuelles 3 021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous terminerons l’après midi accompagnés de leur fille qui nous invite à mettre à jour le blog grâce à son accès internet et qui en plus, nous prepare des bananes frites.

 

Nous décidons de faire un très petit footing en direction de la partie encore méconnue du village. Nous rencontrons un américain qui sort ses poubelles et nous interpelle. Cela fait 6ans qu’il habite ici avec sa famille. Un contact très sympa s’installe, Amande comprend mieux l’anglais et finalement il nous invite à prendre le petit déjeuner demain matin.

Nous sommes enchantés de cette nouvelle rencontre. 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 02:37

En nous renseignant sur comment nous rendre à Bocas del Toro, on se rend compte que le jeu n’en vaut pas la chandelle :

·         1 bus et 2 taxi-bateau nous prendraient environ 7h

·         budget transport seul supérieur à ce que nous nous fixons comme budget total pour une journée

·         il pleut là bas

·         Bocas est très touristique, or, depuis quelques jours on s’est fixé un objectif de sortir un peu des voies touristiques et de privilégier le contact avec les locaux. Mais comment faire ? En tout cas les lieux touristiques ne sont pas propices à cet échange.

Au final, au lieu de partir au Nord direction Bocas, nous décidons le matin de partir au Sud le long de la frontière Costa Ricienne direction Puerto Armuelles, inconnue au guide du Lonely Planet. Cet endroit n’est pas du tout touristique, il nous est difficile de trouver des infos et impossible de trouver le moindre hôtel sur internet dans cette ville de 15 000 habitants. Cela attire Amande et intrigue Mathieu.

    Puerto Armuelles 001

En partant, nous donnons notre carte achetée à Boquete à un backpacker qui s’y rend. Il a dormi sur le canapé de l’auberge, faute de place pour l’accueillir.

Tony un Américain que nous croisons pour la 2èmefois sur notre périple, nous donne des pains.

En discutant avec deux autres backpackers, ceux-ci nous donnent cartes et guide du Costa Rica.

 

Après 2h de bus, nous atteignons Puerto Armuelles. A la descente du bus nous endossons nos gros sacs à dos et faisons quelques pas. Les regards de tous les groupes de personnes sont sur nous. On a l’impression d’être deux extra-terrestres… Nous nous éloignons rapidement de la place pour qu’il y ait moins de monde. On tourne un peu, on découvre un bel océan.

Puerto Armuelles 002

Nous sommes décidés à ne pas chercher un hôtel mais à entrer en contact avec les gens d’ici. Nous accostons deux hommes mais la discussion ne prend pas. On s’oriente alors vers une vieille dame mais le temps de la rejoindre elle monte dans un taxi. Caramba ! Encore raté ! On déambule en suivant et nous nous adressons à un homme dans son entrée derrière une grille. On parle deux minutes et nous lui disons que nous sommes français. Il ouvre sa grille et nous fait entrer. Nous n’en revenons pas de la suite : après avoir discuté un petit moment, sa femme a dressé dans notre dos un repas pour nous deux, repas typique d’ici (riz, lentilles, porc, salade, choux). Eux ont déjà mangé. Il est 14h00. Nous sommes seuls attablés et très gênés. Après ce bon repas nous retournons discuter.

Puerto Armuelles 003  Puerto Armuelles 004

Dans la discussion nous demandons ce que c’est que ces panneaux que l’on voit devant certaines maisons « SE VENDEN DUROS » = « ON VEND DES ???? ». Noël et Myriam (ce sont leurs prénoms) nous expliquent que ce sont des glaces à l’eau faites maison. Leur fille sort alors de la maison et revient un peu plus tard avec deux duros pour nous ! Nous les dégustons comme des gamins.       Puerto Armuelles 005

Plus tard ils nous donneront aussi de la pastèque, puis de l’ananas à emporter et enfin une préparation de marañoles, fruit que nous avons vu sur les arbres mais que nous ne savions pas comestible.

Puerto Armuelles 007-copie-1

C’est les 18 ans de leur troisième fille : à cette occasion, un gros gâteau est acheté et distribué à la famille, les voisins et pour le coup, à nous. Nous apercevons souvent ces desserts en boulangerie, nous pensions que c’était des gros gâteaux à la crème.

Puerto Armuelles 006Nous sommes gênés, pour autant, eux continuent leur vie comme si nous n’étions pas là. Les sujets de discussion s’enchaînent - pour Amande c’est souvent du chinois ;-) – et nous restons finalement jusqu’à 18h chez eux. A plusieurs reprises nous tentons de prendre congé, mais ils nous répètent « despacio » (pas presser).

 

Le père et la fille nous accompagnent jusqu’à la pension du village. Ils nous attendent afin de s’assurer que nous aurons une chambre puis, nous ferons faire un tour rapide du village pour nous faciliter les prochains jours. Nous sommes stupéfaits d’un tel accueil et d’un tel sens du partage. Cela nous parait incroyable !

Puerto Armuelles 011 Puerto Armuelles 009

 

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 00:04

La remarque de Catherine est devenue une maxime : " Quand tu peux manger, manges" !

Ainsi, nous mangeons plus et dévorons plusieurs pancakes inclus dans notre prix de nuitée au petit déjeuner. De même, nous arrivons à composer des repas plus consistants à des prix très raisonnables. Le métier rentre même si l'équilibre alimentaire n'est pas au rendez-vous.

Nous passons la matinée à poursuivre notre découverte de Boquete.

boquete - david 001boquete - david 002Les bambous sont immenses, et vous voyez qu'une partie sur la photo. Ils sont fréquemment utilisés dans de nombreuses constructions.

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Ici, tous les styles se côtoient !

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Les écoliers en cours de sport et uniformes des adolescentes

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boquete - david 019La place centrale de Boquete et notre bus pour rejoindre David sur la droite

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Au terminal de bus de David : ça grouille dans tous les sens ! Nous repassons par David car c'est un point de passage incontournable pour rejoindre bocas del toro sur la côte pacifique. Nous nous préparons psychologiquement à une météo très humide : depuis quelques semaines, les pluies y sont abondantes. A noter, qu'aujourd'hui il y a eu la première averse depuis deux mois à David.

boquete - david 021Nous rencontrons très régulièrement des vendeurs de ticket de jeu dans les rues. Nous n'avons pas encore déniché le ticket gagnant ; en même temps on a déjà dit au revoir président ! ;-)

 

boquete - david 026Les chapeaux de Panama pour la Grand mère de Mathieu ;-)

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Ministerio de trabajo : prochaine mutation de Bernard ? ;-)

 

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 00:21

Aujourd'hui, nous nous sommes baladés au gré de nos envies pour découvrir la diversité de ce joli petit village.

Mi jardin es su jardin 044

Les Guaymis ou Ngobes-Bugle représentent la nation autochtone la plus importante du pays.

Avec la perte de leurs terres, un nombre non négligeable de Guaymies travaillent aujourd’hui de manière saisonnière sur de gigantesques plantations ou pour les nombreuses compagnies minières qui se sont implantées ces dernières années sur leur territoire. Les femmes, quant à elles, confectionnent des robes et des bijoux, qu’elles revendent dans les villages et le long de la route Interamericana. Ces indigènes possèdent également d’excellentes connaissances artistiques et artisanales.

 

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Nous sommes notamment allés à "mi jardin es tu jardin" (mon jardin est ton jardin). C'est un jardin botanique privé, avec accès gratuit. (Jojo l'asticot, nous n'avons pas eu besoin de faire de gros effort cette fois ci ;-) ).

 

Mi jardin es su jardin 021cliquer sur l'image pour l'agrandir

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Cactus spéciale dédicace pour Aurélie et on a trouvé deux petites mules sur le chemin, fallait vous les montrer !

 

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Mi jardin es su jardin 039

A  vous de trouver ce que nous avons caché !  ;-) - on attend vos réponses (cliquer pour agrandir)

 

 


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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 20:58

La journée d'hier fut calme et farniente.

Volcan Baru 001

Un truc nous a mis de mauvaise humeur le matin, pour le petit déj soit-disant servi entre 7:30 et 9:30, nous sommes passés à 9:00 et il ne restait plus que 3 pancakes et pas le droit d'en faire plus. Grrrr...

Couchés à 20:00, nous nous sommes levés à minuit pour monter au sommet de ce volcan dont on vous parle depuis qqs jours !

Nous sommes finalement partis à pieds car à cette heure là, pas de bus et le taxi ne fait pas partie de notre vocabulaire. Nous prévoyons de redescendre du point de départ officiel en bus.

Au programme donc :

  • 36km de randonnée
  • dénivelé brut = 2200m positif (en cumulé nous ne saurons pas)
  • 13 heures de rando hors pauses

On a vu un peu (trop) grand cette fois :o/

Nous commençons donc par 2 heures de grimpette sur route à minuit, parfois armés d'un baton contre les chiens. Nous avons dû réveiller tout le flanc de montagne entre 1h et 2h du matin tellement les chiens abboyaient et se passaient le mot ! Au final nous passons sans morsures. Ouf !

Volcan Baru 011

Arrivés à l'entrée du parc, pas besoin de payer les 10$ d'entrée car personne pour les recevoir. Forcément à cette heure... Nous sommes partis si tôt pour arriver avant que trop de nuages ne se forment sur le sommet. La montée à la frontale est longue, longue, très longue... En comptant l'approche, cela nous fait 23km de montée bien raide en quasi-une fois. La piste est facile à trouver car fréquentée par des 4x4, eux-mêmes devant passer par endroit avec des treuils selon les dires. Nous n'en croiserons pas. A l'approche du sommet, Mathieu est sec et Amande s'impatiente : " Putain il est où ce putain de sommet!?"  Les 7 derniers km sont tous plus longs que les précédents. Nous sommes supris de découvrir que la végétation luxuriante type jungle va jusqu'au sommet, c'est à dire à 3475m d'altitude. Cette végétation nous cachera les formes du volcan éteint qui finalement devient juste une très très haute montagne.

Volcan Baru 033Nous avons vu de tout petits oiseaux faisant un bruit de bourdon. Peut-être était-ce des colibris !?  Là haut nous appercevons le pacifique mais la mer des Caraïbes est recouverte d'une autre mer, de nuages. Il fait froid, Amande a les mains et pieds paralysés par son syndrome de Réno. En haut nous dégustons un très bon poulet rôti. Nous avons mangé tout du long mais vraiment ça pompe dur.

Petite sieste car la nuit fut très brève et nious redescendons. La descente jusqu'à l'entrée du parc nous prendra 4 heures. Interminables pour Amande qui a un genoux qui flanche.

Arrivés à l'arrêt d'autobus, c'est un taxi qui s'arrête. On lui dit que le taxi c'est trop cher pour nous puis Amande a le flair et négocie la course à prix bradé. Le taxi est en haut et s'il redescend à vide ce sera encore pire pour lui.

Rentrés à l'auberge, nous nous affairons à tout le quotidien avec une envie : se reposer. Il n'est que 14h30 !

En comparaison, Amande a trouvé cette journée plus dure qu'une étape de GR20 en autonomie. Volcan Baru 038

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 15:12

La journée d'hier aura trouvé son intérêt dans la soirée à la Feria Internacional de David. Nous y somms allés avec 4 autres backpackers.

La Feria est originale. Elle regroupe :

 

  • une foire expo (voitures, tracteurs, motos, habitat, mobilier...),
  • plein de stands de bière (nous n'avons pour autant pas vu beaucoup de personnes bourrées),
  • salon de l'emploi (la police présentait d'ailleurs sa lamborghini ! ),
  • une très grande discothèque en plein air,
  • plusieurs scènes de concert,
  • un salon de l'agriculture (présentation et élection des plus belles vaches...),
  • une fête foraine,
  • un jardin botanique... 

Bref, beaucoup de choses très diverses ! Imaginez les taureaux à 30 mètres de la sono de la discothèque à  entendre du Guetta !!! Les pauvres ... Nous n'avions pas pris l'appareil photo par sécurité, dommage, y'avait plein de choses à vous montrer.

 

Amande plus cool qu'au début se fait une manucure violette : c'est fun pour marcher ! A Purple House comme tout au long de notre voyage, nous remarquons qu'il y a plus de filles que de gars backpackers. Nous sommes surpris.

On laisse Purple House pour Boquete. Sur notre route, nous verrons des plantations d'ananas.

boquete-017.JPGBoquete est un petit village de la Province de Chiriqui. Nous avons choisi l'auberge "la Monba" pour y séjourner 4 jours. En arrivant , Amande reconnait des musiques des cours de pump. Après s'être délestés des sacs, nous partons faire nos premiers repérages alimentation et surtout accès au volcan Baru. Nos précédentes recherches nous laissent interrogatifs sur la façon de l'aborder.  Nous longeons des champs d'arbustes fleuris. Amande identifie l'odeur de la fleur d'oranger que sa mère utilise en cuisine. Vérification faite en rentrant, il s'agit bien de celà - ces arbustes s'appellent des bigardiers. Nous trouverons aussi deux pamplemousses tombés de l'arbre. Ca nous plait ! Dommage, salive à la bouche, en les découpant nous découvrons qu'ils sont habités. Déception pour Mathieu qui se rabat sur l'ananas que l'on a acheté mais, il lui donne des maux de gorge ! Ce soir, il reste sur sa faim après avoir avalé quelques fourchettes de lentilles corail peu plaisantes pour lui. Un carré de chocolat serait appréciable, mais depuis le début de notre périple, nous vérifions dans chaque magasin que c'est une denrée rare et chère ici. Pour en revenir au volcan, notre reconnaissance nous apprend que l'entrée de la piste qui monte au sommet se situe à 2h de marche du village de Boquete. Il nous faudra trouver un moyen de locomotion dans la nuit du départ ou partir bien plus tôt !

boquete 011Ce soir nous peaufinons nos recherches d'activités sur Boquete et Amande poursuit son apprentissage espagnol via le web sous l'oeil attentif de Maître Cat !

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 00:51

Carte Panama DavidCliquez sur la carte pour l'agrandir

La nuit en tente fut bonne.

Dès le réveil, on fait nombreuses recherches pour organiser notre étape suivante : Boquete et l'ascension du volcan Baru. Une randonnée de 27 kms pour monter à 3475m daltitude. Le volcan constitue le plus haut point de Panama et la randonnée est réputée pour être très dure physiquement, avec des chemins très techniques. En principe, il est possible de voir à la fois l'océan Pacifique et la mer des Caraïbes depuis le sommet, quand le ciel est dégagé.  David 003

Vous l'avez compris, on a rechargé nos batteries, on recherche l'action.

Aujourd'hui rien de fantastique. Nous nous sommes baladés dans la ville de David mais rien de bien intéressant sauf l'iguane qui a traversé la route devant nous, à toute vitesse.

Autre moment palpitant de la journée : le chien de l'auberge a piqué deux saucisses à Mathieu ! Grrr !

Nous avons eu l'occasion de nous peser : Amande a perdu 3 kg, Mathieu 1,5kg mais l'on est en train de se remplumer. On commence à trouver de bons plan pour manger pas trop cher, d'ailleurs il est plus économique de manger en restaurant que de se préparer un repas.
L'infection d'Amande semble être en bonne voie.
Ce soir on fait les d'jeuns, on va à la féria international de David.
David 006Cliquer sur l'image pour l'agrandir

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 03:26

On va vite tourner la page du transit intestinal de Mathieu : la tourista a été promptement maîtrisée. En ce qui concerne l'infection cutanée d'Amande, ça laisse encore à désirer. A suivre...

Une fois la lumière éteinte et le ventilo bien lancé, on ne voit plus qu'on dort dans une chambre miteuse. Nous avons assez bien dormi et même pris un peu de temps le matin pour organiser la suite du voyage, prochaines étapes, où dormir, par quelle côte accéder au Costa Rica... C'est la première fois que nous voyons si loin mais il était temps car cela va conditonner beaucoup de choses. Nous vous laisserons découvrir au jour le jour pour ménager notre petit suspense.

Bien nous a pris de planifier un peu car pour aujourd'hui nous avons dû activer le plan B : plan A des plages sur le pacifique éliminé car une fois à proximité nous avons préféré fuir l'arnaque touristique nous amenant au milieu d'une zone chère et sans autre liberté de mouvement que le taxi. Nous enchainons alors 4 "bus" et, autant d'heures plus tard, nous arrivons à David, deuxième plus grande ville du pays.

santiago - david 001  santiago - david 005

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S'ensuit un jeu de piste pour trouver notre auberge : descente du bus, tiens, un paneau nous indique de voir à la pharmacie. La pharmacie nous donne un flyer de l'auberge. Nous tentons plusieurs bus mais aucun ne veut nous prendre à cause du trajet trop court et de nos sacs encombrants. Tous nous renvoient encore une fois vers les taxis, 6$ la course. Au final un passant nous prend sous son aile et nous accompagne dans un bus. Nous nous méfions et ne comprenons pas son aide. Finalement nous arrivons à bon port pour 0,70$ et ce n'était pas une embrouille. Le gars continue sa route dans le bus...

L'auberge est pleine. Nous insistons et on nous propose de dormir la première nuit dans une tente. On fait baisser le prix et c'est entendu. Nous resterons ici un jour car il y a beaucoup de facilités et nous avons des choses à mettre sur pied. Il était moins une : notre hôte, une Américaine prénomée Andrea, nous explique qu'il y a un festival dans la ville justement cette semaine et que tout est complet. Après nous, plusieurs voyageurs sont en effet refoulés !

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