On le dit, on le répète, on en parle entre tourdumondistes, un tour du monde c'est pas les vacances. D'accord, le stress de l'hexagone n'est plus. Par contre nous sommes quotidiennement sollicités pour :
- Trouver un toit
- Trouver à manger
- Définir un itinéraire
- Choisir ce que nous allons voir et ne pas voir
- Changer de plans plusieurs fois par jour
- S'adapter à de nouveaux environnements (lieux, personnes, cultures...)
Nous devons aussi composer avec :
- Les finances
- La sécurité
- Le temps
- Notre manque de connaissance des lieux
Avec tout ça, nous cherchons notre route, route géographique, mais aussi l'esprit que nous souhaitons donner à notre tour du monde et enfin notre cheminement personnel que tous ces événements bousculent. L'un comme l'autre ne souhaitons pas laisser filer les jours façon farniente, pourtant ce serait très facile à faire... Nous ne voulons pas pour autant sauter d'un lieu à un autre et passer les pays en 10 jours.
Ces derniers jours, Amande a le moral dans les chaussettes. Manque de variété d'activités, manque de contacts, elle se demande parfois ce qu'elle fait ici. Elle est fatiguée. S'ajoute à cela un manque de féminité (toujours les mêmes tenues, salles de bain spartiates,...), et le fait qu'elle ait fondu de muscles. Crise d'identité ? Ce matin, la Ferrari n'a pas démarré. Mathieu tente un démarrage aux câbles :
De l'affection, elle a du mal à sourire mais ça la booste. Nous voici partis pour la visite d'un village au Sud d'Antigua : Ciudad Vieja, ancienne capitale instaurée par les espagnols, ensevelie peu après par un lac de cratère s'étant vidé. Nous faisons l'aller-retour en footing.
Un chantier sur le chemin : ils finissent la rue... à la truelle !
A propos d'activité volcanique : nous avons ressenti 2 secousses de tremblement de terre à Xela : 5,2 et 5,7 sur l'échelle de Richter pour nous rappeler que les volcans par ici ne sont pas factices. Le toucher s'ajoute à notre voyage vue / ouïe / goût / odorat !
Une péripétie pas top : Depuis quelques jours nous sommes piqués et repiqués durant la nuit. On pensait aux moustiques omniprésents. Finalement ce doit être des puces ! On a chopé des puces ! C'est vrai qu'on en a écrasé plusieurs à Flores mais rien ne s'était déclaré. Puis à Xela nous avons croisé la route d'un voyageur avec un gros chien. Son maître lui faisait les puces justement. A moins que ce soit des puces de lit ? Bref, on devient paranos et nous inspectons tous nos vêtements. Aucune découverte. On a même fait l'inventaire des piqûres pour savoir si de nouvelles surviennent. 26 à 8, avantage Mathieu ! Pourtant Amande a commencé avant. Aïe ça gratte ! On n'illustrera pas.
A suivre...