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  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.
  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 18:24

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A - Yangon

B - Kinpun (Mont Kyaiktiyo, le Rocher d'Or)

C - Mawlamyine

D - Hsipaw

E - Nyaungshwe (lac Inlé)

F - Kalaw

G - Mandalay

 

La Birmanie est un pays qui nous a séduit par ses paysages, mais aussi par ses habitants. Tranquillité, simplicité, authenticité et sérénité se dégagent. La vie est douce et semble harmonieuse. Parfois, nous avions l’impression d’être en France des années 50, parfois un peu en Inde ou encore en Amérique Centrale. Pour autant, ce pays est bien unique. Ses habitants sont très souriants et accueillants. Il faut le vivre pour en apprécier toutes ses bonnes valeurs.

En moyenne, nous aurons dépensé 20$ par jour et par personne visa inclu.


Ce que nous avons aimé :

  • Nyaungshwe : les facilités à se déplacer par nous-mêmes, les enfants qui jouent et rient, l’atmosphère de quiétude qui s’en dégage 
  • Le lac Inlé : la vie qui s’articule autour du lac
  • Hsipaw : crapahuter à notre guise parmi tous les chemins de campagne
  • Les trajets en moto taxi au petit matin (les chauffeurs sont très prudents)
  • Les enfants qui rigolent et les adultes qui chantent 
  • Les belles journées ensoleillées du Nord du pays 
  • Le buffet petit déjeuner varié et bon de la Whitehouse guesthouse à Yangon

 Ce que nous n'avons pas aimé :

  • Les trajets en bus terriblement longs et épuisants
  • Yangon
  • Se faire arnaquer de 50$ (comme beaucoup de touristes) en faisant du change au marché noir à Yangon
  • La nourriture peu goûteuse et très très grasse (même pour Mathieu !) 
  • Moulmein ennuyeux bien qu’intéressant de voir le sud
  • Les températures lourdes de Yangon et Moulmein
  • Les matins et soirées aux températures très fraîches du Nord du pays

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 18:23

Après 45 minutes d’attente dans le froid, let temps de choper une bonne crève, nous quittons en bus (10 000K pp) Kalaw à 21h15 pour Mandalay, deuxième plus grande ville du pays. Hormis la clim frigorifiante, le trajet est très correct comparé à nos précédentes expériences ; nous réussirons même à dormir un peu. On débarque à 3h du matin. Pas de panique, les Birmans ne peuvent pas se permettre de manquer une journée de travail, aussi, les taxis sont présents à la station de bus. Nous choisissons de prendre des motos taxis (2500K pp) pour nous rendre à AD1 Hôtel (20$ la chambre avec petit déjeuner). Nos chauffeurs sont très prudents et celui d’Amande très prévenant. Faut dire qu’elle avait tellement froid que toute chaleur était bonne à prendre. Nous avons la chance de pouvoir disposer de la chambre (gratuitement) afin de finir une petite nuit. Il est 5h.

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8h30, déjà debout ! Petit-déjeuner, réservation du taxi pour l’aéroport de demain, on loue des vélos chez Mr. Jerry (négocié 1500 K pp). Direction Mandalay Hill. Nous contournons sur le chemin le Mandalay « Palace » dont le mur d’enceinte rouge de 2 km de côté nous rappelle le fort d’Agra (en Inde) en moins impressionnant.

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La colline de Mandalay (entrée libre) est un édifice bouddhiste en elle-même. Nous avons grimpé ses 250 m de dénivelé pieds nus par les escaliers du coin Sud-Est. Nous avons traversé une dizaine de pagodes et d’innombrables stands de souvenirs avant d’arriver au sommet. Rien de bien fantastique au final. Le point de vue est limité par un léger voile brumeux. Au pied de cette colline se trouve la pagode Sandamuni (entrée libre) entourée de ses 729 pagodons qui abritent chacun une page, euh, bloc de marbre sculpté, du Tripitaka, livre bouddhiste. L’ensemble est impressionnant.

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Après cette visite dans le Nord de la ville, nous avons mis le cap vers le Sud, toujours à vélo pour voir le pont U Bein’s, plus long pont en teck du monde. A proximité, la vie qui s’organise rappelle à Amande celle de Varanasi avec le Gange. Les pêcheurs, les gens qui se lavent dans le lac, la terre des berges, les amas de déchets entassés qui jonchent le sol par endroit.

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Sur le retour, en traversant le bordel du marché, Mathieu fait remarquer que c’est le dernier du genre de notre tour du monde. Petit pincement.

Et voilà, après trois semaines dans le pays, comme à notre habitude, nous nous sentons à l’aise. Demain, nous nous envolons pour Bangkok, notre plaque tournante en Asie.

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Le piment sous toutes ses formes !

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 18:22

Nous sommes à la Golden Kalaw Inn Guesthouse (12$ / nuit avec sdb privative). L’accueil y est très agréable.

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Kalaw est une ancienne station climatique à 1300m d’altitude. Le climat est doux en journée, les matinées et soirées sont très fraîches. Kalaw compte une importante communauté indienne descendante des indiens venus combattre les japonais aux côtés de l’armée britannique. La plupart n’ont jamais été en Inde.

Kalaw 004Bien que recommandé pour les treks, nous avons découverts les environs par nous-mêmes à pied et en course à pied. Les chemins de couleur rougeâtre, plus ou moins vallonnés abondent. Les emprunter est l’occasion, notamment, de croiser des charrettes à bœufs et les habitants qui travaillent dans les champs, principalement à la récolte du riz.

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Ici, comme partout où l’on est passé, les gens chantent. A noter que les Birmans n’auraient pas le droit de danser. Les femmes sont aussi dans les champs. Elles participent aux travaux durs tel que la construction des maisons en portant de lourdes charges sur leurs têtes. Elles ne restent pas à la maison et souvent l’aîné s’occupe de ses petits frères et sœurs. Filles ou garçons, ils reçoivent la même éducation primaire. Il est préféré la naissance d’un garçon mais avoir une fille est gage de soin pour les vieux jours des parents.

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Le premier jour nous nous sommes baladés au Sud – Sud-Ouest du village. Jolis paysages. A noter tout de même qu’une zone militaire se trouve dans le coin. L’enceinte peu étanche, nous y sommes passés sans le savoir et des militaires nous ont fait comprendre de loin de ressortir au plus vite. 

Nous sommes enchantés de rencontrer Tristan, un français de 26 ans, Lucas et May, deux malaisiens d’origine chinoise de notre âge et Marion, une parisienne de 25 ans. Nous partagerons nos repas et soirées en leur compagnie à échanger sur le voyage et les modes de vie. 

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Nous ferons aussi une balade avec Marion vers une pagode au Nord du village. Arrivés au sommet, un vieux moine nous offre le thé dans la pagode.

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Kalaw 020Sur le chemin du retour, après s’être égarés dans une orangeraie, nous rencontrons deux fillettes de 7 ou 8 ans qui portent des paniers remplis de clémentines. Elles s’empressent de nous offrir un fruit chacun en souriant. Allant dans le même sens qu’elles, nous leurs proposons de troquer sacs-à-dos contre paniers. Nous voici lestés de 10 et 12 kg de clémentines sur le front. C’est vraiment lourd pour des enfants de cet âge ! Notre descente de la sorte les amuse beaucoup tout comme les passants. C’est une belle expérience pour nous.

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Pour le dernier jour, nous sommes partis explorer le côté Ouest du village. On y trouve foison de petits sentiers qui évoluent principalement sur les crêtes d’un relief très vallonné au milieu de pins. Sans doute est-ce le coin des treks pour ceux qui restent dans le coin. Le côté Est quant à lui ramène vers Inlé d’où nous venons.

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La vie ici aussi est calme, néanmoins, nous ressentons comme un malaise. Nous voyons nombreuses constructions en durs ; des maisons traditionnelles en bambou tressé et bois côtoient de grosses propriétés. Amande a lu que la plupart des infrastructures touristiques ont été construites après expulsions des villageois d’origine qui étaient contraints en plus au travail forcé. On note d’ailleurs la présence militaire.

Malgré ce dur passé, les difficultés politiques et une certaine pauvreté, les habitants sont très accueillants et souriants. Ils ont cette capacité à dégager un calme et une sérénité constante et leurs principaux sujets de conversation sont dans l’ordre de priorité, la famille, le football et le bouddhisme.

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 13:31

Nous avons réservé un trek de deux jours et une nuit auprès du restaurant "Smiling Moon" (70 000 K pour deux). Nous ne sommes que tous les deux car les autres touristes font principalement des treks au départ de Kalaw ou alors à la journée ici. Nous avons choisi celui-ci car il part beaucoup plus à l'Est, hors des sentiers battus et il annonce 7 à 8h de marche quotidienne.

Notre guide s'appelle Shwenya, il a 29 ans, est marié et a déjà deux enfants de 2 et 7 ans. Il y a aussi Piopio qui nous accompagne, un futur guide de 24 ans.

Trek Inlé 046Nous démarrons directement depuis le restau-agence et commençons par visiter des grottes où pour certaines vivent des moines. Leur quotidien ressemble au suivant :

- 04:00, lever

- méditation

- 08:00, aller au village faire les provisions

- cuisine LE repas quotidien

- méditation

- recevoir les villageois qui viennent faire des offrandes

- méditation 

Trek Inlé 048Trek Inlé 050Trek Inlé 057Trek Inlé 059Trek Inlé 061

Nous découvrons au fil des kilomètres des papayers,

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bananiers, maïs, blé, plantations de café, de thé, d’aux, de sojaTrek Inlé 062 soja, de gingembre, de curcumin et d’arbres à feuilles de cigares. Nous faisons un stop dans une hutte où le guide nous montre comment les feuilles de cigares sont chauffées et pressées. Le four est indispensable : chauffées au soleil, elles se craquellent. Ici, elles Trek Inlé 068 gingembresont pressées sous des sacs de cailloux. 

Trek Inlé 084Trek Inlé 064

Après 3h de marche, nous nous arrêtons pour déjeuner dans une maison d'un petit village. Les hommes s'affairent à préparer des lanières de bambous qui sont ensuite tressées pour faire les cloisons des maisons. Plus tard nous verrons des bambous de 40 mètres de haut !

Trek Inlé 070Trek Inlé 074Trek Inlé 072

Notre guide et son assistant nous préparent le repas : soupe de nouilles avec légumes, riz blanc et une sorte de gâteau au yaourt. Le tout accompagné, bien sur, de thé : tradition birmane. Amande se régale avec la soupe alors que Mathieu s'affaire à manger tout le reste. Elle mangera quand même sa part de gâteau ;o)

Comme en Thaïlande, nos guides ne mangent pas avec nous : nous sommes tout de même gênés d'être ainsi servis.

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Dans la maison, il y a deux petits garçons. Timides lors de notre arrivée, nous établissons le contact avec eux progressivement. Une part de gâteau, c’est tentant !

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On leur montre des photos sur l'appareil photo puis Mathieu les fait jouer avec l'Iphone qui répète ce qu’ils disent. C'est très plaisant de les voir découvrir et rigoler aux éclats.

Trek Inlé 080Trek Inlé 082

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Après 1h30 de pause, nous repartons pour 2h30 de marche au travers des paysages très verts et très beaux, ponctués de passages à travers des monastères.

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Trek Inlé 096Trek Inlé 098Trek Inlé 100

Nous arrivons chez la famille qui nous hébergera pour la nuit vers 16h30. L'homme a 65 ans, sa femme 51 et leur fille 31. Ils ont aussi un garçon et une autre fille qui vivent à Nyaungshwe. Ils nous reçoivent dans la pièce principale de la maison en nous offrant du thé accompagné de bonbons et de clémentines. Piopio et la femme de maison s'affairent déjà à la préparation du repas du soir. Notre guide, un peu malade et exténué va se reposer.

La même pièce servira de salon pour nous servir le thé, de salle à manger pour le dinner, de chambre pour la nuit, et de pièce pour notre petit déjeuner. Tout repose sur les ustensiles utilisés en fonction du moment.Trek Inlé 102Trek Inlé 134Trek Inlé 137

Nous irons ensuite prendre notre douche. Moment très instructif. La jeune fille explique à Amande comment porter un longyi féminin pendant qu'un homme explique à Mathieu la version masculine. Amande se verra attribué un petit panier avec un autre longyi. En fait, les femmes comme les hommes se douchent habillés. Ceci est la première étape seulement et il et 17h30, le soleil se fait rare. La seconde étape consiste à aller à la douche. Elle se trouve, à l'extérieur de la maison en contrebas dans la rivière située à quelques centaines de mètres. Authentique mais un peu fraîche tout de même.

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Histoire de se réchauffer un peu, nous irons explorer les alentours au coucher du soleil. Amande a très froid et commence à avoir mal à la gorge. Si en journée la météo est printanière, les matins et soirées sont très froids.

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Trek Inlé 124Dans la maison chauffée seulement avec le feu destiné à faire la cuisine, nous faisons de la vapeur avec nos bouches.

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Le repas du soir est un festin. On se gave ! Amande se régale aux légumes du jardin (haricots longs, courge rouge, marrow (légumes verts/jaunes), une sorte d’herbes qui pourraient s’apparenter à des épinards. Mathieu aime beaucoup lui aussi et mangera en plus du riz blanc et des galettes frites.

Trek Inlé 136Nous passons une courte soirée autour du feu à prendre un peu de chaleur. L’occasion aussi d’entreprendre quelques échanges avec la famille. Notre guide nous confie que nous marchons d’un bon pas et qu’il est fatigué. D’ailleurs, nous avons fait les 8h de marche prévues en 5h seulement. Il est plus habitué aux étrangers qui font plusieurs siestes et réclament des pauses pour boire.
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20h : nous sommes couchés : on se gèle !

Amande dormira très peu, malade des légumes frits et ayant la gorge prise. Mais Mathieu ne l’abandonne pas grâce à ses ronflements.

Réveil à 7h30, le lendemain. Si nos guides sont encore au lit, les femmes font déjà cuire la courge rouge, des toasts plongés dans une préparation à base d’œuf puis frits (façon pain perdu) et le riz frit pour le petit déjeuner que nous prendrons à 8h30.

Trek Inlé 155Amande qui à le visage, surtout les lèvres et les mains brûlées depuis quelques jours, expérimente le thanaka. Le bois est frotté/limé contre une pierre humidifiée. La préparation ainsi obtenue est alors déposée sur les parties du corps exposées au soleil ainsi que les oreilles, plus ou moins dessinée selon l’effet beauté souhaitée. Ensuite, il est passé un peigne brosse pour harmoniser le tout.

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Prêts à affronter le soleil, nous prenons le chemin du retour, principalement en descente. Les sentiers recensent quelques déchets alimentaires. Notre guide nous explique que  pour l’instant, seuls dans les grandes villes telles que Yangon et Mandalay, il est donné des amendes pour non respect de l’environnement. 2h après, nous nous arrêtons dans un petit village. Nous partageons une salade de feuilles de thé avec les guides et Mathieu mange aussi une soupe de nouilles chinoise. La salade est un plat typique très gras composé de très fines feuilles de thé, des tomates et des cacahuètes et autres haricots qui donnent un aspect croustillant très agréable. Elle est un peu épicée.

Nous sommes de retour à 13h. Il était convenu que nous fassions 8h de marche !

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Un marrow

Trek Inlé 172Des élèves font classe dans la cour de l'école.

Le trek qui pour nous est plus une balade, était intéressant de part la diversité des paysages, la rencontre avec les enfants qui riaient aux éclats et avec la famille qui nous hébergés. Les temps de marche étaient trop courts à notre goût mais le rythme satisfaisant (l’avantage d’être que tous les deux !).

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 18:19

Le lendemain de notre journée en barque, nous avons loué des vélos, 1 000K pp chez MMK (famille très sympas près du Remember Inn) pour explorer les environs par nous même et à notre rythme.

Nous avons contourné une partie du Lac Inlé sur son côté Nord-Ouest. Les vélos ne sont pas tout jeunes mais ils sont en excellent état. En plus, des vitesses ont été ajoutées. Notre circuit est plat et on apprécie ce luxe de pouvoir jouer sur les vitesses dans les petites montées et descentes. La piste en terre et gravier est elle aussi parfaite. Tous deux avons une pensée pour notre première expérience de location de vélo en tour du monde. C’était au Costa Rica, Puerto Jimenez, une sortie bien moins confortable…

Vélo Inlé 11Vélo Inlé 13Vélo Inlé 15

Sur le chemin, nous monterons à pied à une pagode pour voir le lac de plus haut. On comprend mieux comment il est fait. Coincée entre deux rangées de montagnes se trouve une grande plaine très très plate. En ajoutant une goutte d’eau, elle se répand très loin. C’est ce que fait le lac. Peu profond, 5m par endroit selon notre batelier d’hier, il est très long et ses bordures sont marécageuses.

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On passe devant les sources d’eau chaudes où nous ne nous arrêterons pas contrairement à la quasi-totalité des touristes à vélo dont c’est l’objectif. En poursuivant notre descente vers le Sud on tombe sur un gros resort hôtelier.

Vélo Inlé 05Vélo Inlé 06

Plus loin, nous sommes attirés par une brèche / gorge dans la montagne. Très jolie vallée à explorer à pieds.

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Enfin, non loin de la gorge, par l’odeur alléchée, nous nous arrêtons à une fabrique de sucre artisanale.

Vélo Inlé 21

Quelques regards avec les travailleurs, nous descendons de nos vélos et entrons dans l’atelier. Nous voyons le cycle d’élaboration de sucre brut à partir du pressage de la canne à sucre. Le jus est bouilli plusieurs fois sur un four unique à plusieurs vasques. Ca sent la confiture en cours de cuisson.

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La mélasse obtenue est ensuite répandue sur des supports en bambou tressé pour séchage. Le pain de sucre sera au final ramassé par plaques, puis expédié à une usine non loin de Nyaungshwe pour faire du sucre blanc.

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Belle journée !

Vélo Inlé 34Comme presque tous les soirs, exercice d'anglais pour Amande dans notre luxueuse chambre. Vous avez vu ? Il y a du carrelage !

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 18:18

Lac Inlé 048

Après notre courte nuit et un bon petit déjeuner, nous voici dans les rues de Nyaungshwe. Fidels à nos habitudes, nous prenons la rue principale et nous engouffrons dans la petite ruelle qui mène au marché.

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Encore épuisés du trajet, nous retournons faire une sieste, puis ferons du change et irons balader à l’Est du canal d’accès au lac. Nous traversons des petits villages où les enfants jouent avec des cerfs volant pendant que les adultes sont encore dans les champs.

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 Le lendemain, nous partons pour la journée en bateau sur le lac Inlé (5 000K pp). Nous devions être quatre dans l’embarcation mais les deux japonais qui devaient nous accompagner ont disparu. Décidément, nous avons bien du mal à partager nos activités ! Le prix normal de l’embarcation est de 20 000K la journée.

En théorie, le lac s’étend sur 22kms de long et 11km de large. En réalité, il est difficile de distinguer les limites entre le lac et les marécages.

Lac Inlé 029Les pêcheurs sont les seuls au monde à pagayer avec une seule rame qu’ils manipulent avec une jambe. Ainsi, leurs mains restent libres pour manier le filet.

Un spectacle de danse ou d'équilibriste dans la grâce...

Lac-Inle-007.JPGLac-Inle-005.JPG

Lac Inlé 051

Nous traversons plusieurs petits villages. Chacun d’entre eux accueille un marché tous les 5 jours. On y trouve toutes sortes de produits alimentaires et d’artisanat.

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Nous observons aussi des jardins flottants de plantations de tomates. Les fermiers se déplacent dans les allées avec de petites barques.

Lac Inlé 020

Le parcours en barque est un peu trop touristique à notre goût. Si les villages sur l’eau ressemblent à notre Venise d’Europe, les différentes échoppes sont un peu trop surfaites selon nous.

Lac Inlé 058Lac Inlé 063

Lac Inlé 056Nous verrons un atelier de tissage de fil de soie, de fil de lotus et de coton. Le travail est précis et minutieux. Le fil de lotus est fabriqué sur place, à la main, à partir de la sève des tiges de lotus. Lorsqu’on casse la tige, la sève fait des fils qui s’étirent d’une trentaine de cm et se collent les uns aux autres.

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Nous irons aussi dans un atelier de cigares et de fabrication de bijoux en argent. Un autre stop sera fait au monastère des chats sauteurs. Bon, on les a pas vu sauter !

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La journée en barque était très instructive et agréable bien qu’un peu trop longue car peu dynamique.

Lac Inlé 106

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 18:46

Épisode 1 - le billet

Bredouilles de nos recherches d'un groupe de trekking, nous décidons de partir plus tôt. Dès demain ce serait bien ! Mais où ? Bagan ou lac Inlé ? Disons Bagan pour prendre notre temps à Inlé en fin de séjour.
Comment aller à Bagan ? Il faut redescendre sur Mandalay en bus ou en train puis prendre un bateau ou un bus pour Bagan. On a beau le tourner dans tous les sens, il faut soit s'arrêter une nuit à Mandalay, soit planter 8h dans la ville avec nos sacs-à-dos... Aucune des deux options ne nous tente. Et puis on recompte nos jours restants en Birmanie, on n'a pas le temps de s'arrêter X fois à Mandalay.
Changement de plan : direction près du Lac Inlé à Kalaw. On cherche les bus dans le Lonely, correspondance par Mandalay... Mathieu étudie tout ça et va voir la réception de l'hôtel pour réserver le bus. Surprise : il existe un bus de nuit direct pour Inlé partant de Lashio, passant par Hsipaw et allant à Taunggyi, non loin du Lac. Tant pis pour Kalaw, on ira directement à Shwenyaung pour nous rendre ensuite en pick-up à Nyaungshwe. Comment ça vous êtes perdus ? Nous aussi à vrai dire.
L'achat du billet doit se faire à la bus station. Heureusement, le gars de l'hôtel accompagne Mathieu. C'est à deux pas : quelques chaises longues en bambou, une table pliante sur de la terre battue et une toile pour faire de l'ombre, sans aucun doute, c'est bien la gare routière !
"Je voudrais deux places dans le bus de demain pour Shwenyaung."
La femme installée à la table pliante saisit ses deux téléphones portables et passe des coups de fil. Ou plutôt tente, car la communication ne passe pas... Au bout d'un moment, elle obtient quelqu'un.
"Tous les bus sont pleins. On va quand même essayer de trouver ces deux places. Il y a de bonnes chances mais la personne à contacter par téléphone prend son diner. Je passerai à la réception de l'hôtel confirmer si c'est bon."
Sur ce Mathieu part manger. Sur le retour le stand routier est plié. A la réception, pas moyen d'obtenir une info auprès du jeune de garde pour la nuit... Nous nous coucherons sans savoir si nous partons demain à 13:30...
Lendemain matin, c'est bon, nous avons nos sésames ! (15 000 kyats pp)

Épisode 2 - le trajet (c'est le but quand même !)

Ben vous savez quoi ? Le bus est venu ! Certes avec 30 minutes de retard mais nous étions bien dans nos chaises longues en bambou ;-) Départ 14:00.
Sacs en soute, forts de notre expérience de clim, nous avons tout ce qu'il nous faut pour nous couvrir la nuit. Nos places sont sur la banquette du fond. On ne tarde pas à s'apercevoir que les dossiers du fond ne s'inclineront pas. La nuit va être rude. On est censés arriver â 7h du mat dixit l'hôtel. Peu d'échanges avec nos voisins. A droite, trois jeunes mangent des paquets de graines de tournesol et amoncellent les coquilles par terre et dans les chaussures de Mathieu. En face, le gars monte et descend son dossier en permanence. Amande commence à croire qu'il le fait exprès, surtout quand il baisse le dossier et s'installe sur le siège à côté.
La clim ne fonctionne pas mais les vitres s'ouvrent. Ouf ! En chaussettes, on sent une forte chaleur aux pieds à la limite du brulant. Le moteur juste en dessous donne tout ce qu'il peut sur cette route de montagne très sinueuse. Il aura droit à sa douche tout comme les freins deux fois dans le trajet. Dans certaines épingles, les bus et camions se croisent en roulant à contre-sens tellement les virages sont difficiles. Sur la banquette du fond, on valdingue à chaque bosse. Plus on avance dans la nuit, plus le chauffeur roule vite. Nous passons non loin de Mandalay et attaquons la montée vers Shwenyaung.
On s'assoupit tant bien que mal sans pouvoir trouver de position. Sans prévenir, une bosse sans doute plus prononcée, propulse en l'air toute la banquette du fond. Mathieu se cogne la tête au plafond, retombe sur le bout de son siège qui se dérobe : l'assise est une trappe articulée qui permet d'accéder au moteur. Il finit assis par terre coincé entre le siège de devant et son assise relevée. Très drôle... Sauf quand c'est sur ce siège éjectable que l'on doit passer la nuit !
Grosse bosse bis. On est un peu endormis quand nous refaisons un bon fantastique. Mathieu gère l'atterrissage, le siège vacille mais ne bascule pas. Par contre Amande se retrouve projetée sur la tringle à rideau. Elle se fracasse la tête sur le tube d'acier qui lui offre une belle bosse au crâne. Elle est complètement sonnée et aura mal au crâne pendant deux jours !
Nous passons le reste du trajet à tomber de fatigue tous deux cramponnés : Amande à sa tringle à rideau, Mathieu à son accoudoir. Pendant ce temps la TV braille un show comique birman. Amande pourra se consoler avec les images de transporteur. Il est universel ce Jason ;-) !
2:00 du matin, un gars vient nous chercher au fond du bus : nous sommes à Kalaw ! Zut, on savait pas que le bus s'arrêtait ici aussi. C'est là qu'on voulait se rendre au début rappelez vous. En pleine nuit, nous décidons de poursuivre : "Non, nous descendons au lac Inlé."
C'est reparti. Sur une bosse, Mathieu, à bout se retient d'interpeller le chauffeur car personne ne bronche. 4 touristes sur 50 passagers. Nous avons lu que certaines compagnies refusent les touristes, mieux vaut faire profil bas.
4:30, toujours du matin : On vient nous chercher au fond du bus. "Shwenyaung"
Ah ! Nous croyions arriver vers 7:00... Nous descendons donc dans la nuit noire sur le bord de la route avec les deux autres touristes. Un lampadaire, deux birmans le bonnet enfoncé jusqu'aux oreilles. Il fait froid. Les birmans sont des taxis qui font la liaison pour Nyaungshwe. Nous en aurons pour 12 000 kyats que nous partageons avec les deux touristes. Ça fait plus que les 500 k pp que nous pensions payer avec un pick-up... de jour.
Direction donc Nyaungshwe. On passe le péage d'accès au lac, 5$ pp. N'ayant aucune réservation, le taxi nous cherche une chambre dispo. Plusieurs hôtels affichent complet. On descendra finalement au Remember Inn, 25$ la nuit. Grande chambre propre avec salle de bain, eau chaude, petit déj et wifi aléatoire... quel luxe. Par contre ça caille.

5:00 : nous sommes épuisés.
Amande : " Punaise, ça suffit les trajets à la con, je suis défonce ! j'irai pas à Bagan, je préfère la nature et la vie locale aux pagodes et stupas ! "

 

Sur ce :
Bonne nuit ! (enfin! )

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 13:22

Le trajet très pénible valait le coup ! Hsipaw est un gros village pas encore trop touristique installé dans une plaine. C’est un endroit charmant où l’on peut aller et venir comme on souhaite parmi les nombreux chemins. Cela nous plait. A l’origine, nous cherchions à faire un trek en groupe sur deux jours mais aucun inscrit.

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Nous avons donc visité les environs par nous même et avons finalement abandonné le trek organisé. Il aurait d’ailleurs été probablement très similaire à nos découvertes.

Nous sommes allés en haut d’une colline au Sud-Est du village (2h de montée). Nous avons traversé un petit village très paisible. Nous trouvons enfin la sérénité que nous pensions rencontrer en Asie. Les gens sont souriants et ne mendient pas les rares touristes. Il est par contre difficile de communiquer. Les échanges se résument alors à des sourires et des gestes.

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Nous sommes aussi allés dans la campagne au Nord en revenant le long de la rivière au travers d’un village clairsemé. On trouvera une petite école dans laquelle jouent quelques enfants. Ils veulent être photographiés mais bougent dans tous les sens. Lorsqu’ils se voient sur l’appareil, ils sont tout excités.

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Un soir Mathieu tente un resto un peu au hasard. Il commande un curry de mouton. Service immédiat ! Le mouton arrive dans un petit bol puis sera suivi d’un grand saladier de riz blanc et d’une myriade de petits accompagnements. Il s’agit du repas typique Birman : Une petite viande servie avec du riz et traditionnellement sept petits plats d’accompagnement. Arrive par la suite une soupe et un plateau de légumes crus. C’est un festin pour 2000 K. Pour le trouver, il fait l’angle entre la route principale et la grande rue, en face de la station service.

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Les rues du village regorgent de véhicules plus étonnants les uns que les autres. Mathieu se méfie de ces très vieux camions avec le moteur déporté sur l’avant. Il vibre dans tous les sens, de l’eau bouillonnante affleure sur le dessus du moteur et ses courroies attendent les doigts des passants.

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Amande part balader seule dans les environs. Elle rencontre deux jeunes filles avec lesquelles s'établira un contact naturel et touchant. Elles lui donnent deux bonbons et en même temps lui touche les mains comme si elles découvraient cette partie du corps. Il en va de même pour ces cheveux auxquels elles feront une petite tresse. Ici, tous ont la peau foncée et les cheveux bruns ...

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Comme partout en Birmanie, les monastères, temples et stupas sont abondants. Particularité du coin, les monastères et les habitations sont principalement construits en teck.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 13:19

Nous prenons un bus de nuit à 17h pour rejoindre Mandalay. (15000 K. pp). Cette fois-ci, il y a la clim, un petit coussin, un petit nécessaire de toilette et une bouteille d'eau. Le trajet dure 17h et le bus est pesé au préalable. Mathieu étudie la conduite birmane alors qu'Amande bosse son anglais. Nos pneus sont lisses, la route en bon état bien qu'étroite. Dans le bus, il y a aussi un grand écran plat sur lequel sont diffusés des clips. Le thème principal est bien sur l'amour sur un fond de concept niais de série B.
Vers 20h30, nous faisons un stop d'1/2h pour manger. Nous nous retrouvons dans une sorte de self à observer les Birmans afin de savoir comment procéder. Au final, on s'installe aux tables collectives. On nous apporte un gros plat de riz blanc, un petit bol d'épice, une assiette de légumes verts crus, trois petites assiettes de "on ne sait pas quoi mais punaise qu'est ce que c'est mauvais!", un petit bol de bouillon huileux avec des navets et des nouilles. Au préalable, Mathieu a choisi une sorte de boulette de poisson qui baigne dans l'huile. Ce "repas" a été très instructif mais selon Mathieu le plus dégueulasse de tous depuis le début du TDM. Amande est restée sur le riz blanc, donc peu de surprises bien qu'il n'était pas terrible non plus.
Hsipaw 008On remonte dans le bus, on nous passe désormais une série B. Les Birmans, comme dans tous les pays visités sont très friands de ce genre de programme. Ils sont captivés, moines y compris. Mathieu s'endort rapidement alors qu'Amande lit les infos téléchargées dans l'après midi au cyber. La nuit sera difficile : froid de la clim et peu de place pour allonger les jambes, sans compter le mal au C.. !
Nous arrivons à Mandalay à 6h30. Nous devons rejoindre une autre gare routière pour prendre un car direction Hsipaw. Pour ce faire, nous prenons chacun une moto taxi pour 3000 kyats. Nous voilà donc à traverser la ville déjà bien animée à 6h45 derrière nos chauffeurs prudents et bienveillants.
7h30, nous sommes dans un nouveau bus !

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Il est complètement défoncé, blindé de provisions en tous genres et avec quelques passagers. C'est cet engin qui nous emmènera pour 4500 kyats chacun à Hsipaw en 7h30 de trajet tape cul. Nous faisons quelques stops à la fois pour nous dégourdir les jambes mais aussi pour refroidir les freins et le moteur avec de l'eau. Nous desservons aussi des petits commerces. Les paysages variés sont les bienvenus pour nous distraire durant ce trajet éprouvant.
Nous arrivons à Hsipaw à 15h et trouvons une chambre avec salle de bain partagée à 15$ à Evergreen guesthouse.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 13:15

Le trajet en bus dure 4 heures. Il est certes moins pénible que le précédent car nous pouvons prendre un peu d’air en ouvrant la fenêtre, mais il reste éprouvant. Nous trouvons refuge dans des micro-siestes. Nous arrivons à Mawlamyine à 16h. Nous dégourdissons nos jambes en faisant les 2 km de la gare routière au centre-ville. Nous posons, nos sacs à dos à « Breeze Guesthouse ». (14$ la chambre style cellule de prison, ventilo, eau parfois chaude en salle de bain partagée, petit déjeuner très sommaire.)

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Nous sommes venus nous perdre au Sud de la Birmanie, à Mawlamyine, pour goûter à l’atmosphère de ville de bord de mer. Nous y trouverons des odeurs de poissons séchés ;-) !

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Moulmein 010Mawlamyine, c’est aussi la  capitale de l’état Môn. La ville ressemble à un gros village tranquille au charme limité. Il y a des pagodes partout. Nous préférons nous imprégner de la vie locale en nous baladant dans les marchés et en bordure du fleuve, malheureusement emplis de déchets.

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Amande reprend un peu la course à pied en se levant tôt pour longer le fleuve. A 7h, il fait déjà lourd et humide et la vie locale bat son plein. Quelques Birmans tentent de la suivre. Comme dans les autres pays d’Asie visités, la tongue est ici reine et les chevilles des Birmans semblent lestées de boulets : leur foulée est lourde et très rapidement, ils s’essoufflent.

La nourriture reste problématique ici. Mathieu trouve la nourriture de rue comme celle des restos trop grasse. Amande se gave de pastèque.

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Au hasard de notre découverte de la ville, nous tombons sur ces affiches d’Aung Sang Suu Kyi.

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NLD : Parti National pour la Démocratie (National Ligue for Democracy)

Depuis l’été 2011, la Birmanie connaît une transition politique sans précédent : libération de prisonniers politiques, signatures d’accords de cessez-le-feu entre le gouvernement et plusieurs groupes ethniques armés, élection au parlement de Aung San Suu Kyi et d’une quarantaine de membres du NLD lors des élections législatives partielles d’avril 2012. Même si la junte militaire ne dirige plus le pays en tant que tel, la Birmanie reste un des pays les plus corrompus au monde où le voyageur doit s’interroger sur les retombés économiques de ses dépenses dans le pays s’il veut faire profiter la population de son passage. On observe un boom touristique de +30% en 2011 soit environ 300 000 visiteurs. L’augmentation rapide du nombre de touristes pourrait engendrer des difficultés sociales, environnementales et organisationnelles, c’est un sujet sur lequel « the lady » est très active en favorisant le passage de touristes routards et non des groupes.

Moulmein 035Nous cherchons aussi une connexion internet. Il nous faudra de nombreuses tentatives avant d’en trouver une qui fonctionne. La Birmanie nous semble plus difficile que l’Inde en infrastructures. Les coupures de courant sont très fréquentes et aléatoires, si bien que beaucoup possèdent un groupe électrogène. Si vous entendez une machine à laver en plein essorage dans l’hôtel, c’est en fait le groupe électrogène qui tourne pour alimenter le néon et le ventilo. Néanmoins, la saleté et les ordures sont moindres et la population plus souriante et moins intéressée qu’en Inde (pour l’instant !). Nous réussissons à réserver nos billets d’avion retour pour la France. Nous atterrirons à Paris le 9 janvier prochain.

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Les Birmans se couchent tôt et se lèvent avec le soleil (6h00). Aussi, les soirées sont très calmes tant dans les guesthouses que dans les rues. Nous en profitons pour préparer notre itinéraire. Pas facile en Birmanie car de nombreuses zones sont interdites aux touristes et les transports terrestres ne sont pas toujours pratiques, très longs et parfois inexistants. Les trains, eux, sont gouvernementaux.

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