Simon, un ancien ami de Mathieu a appris que nous étions en tour du monde. Chacun a fait son chemin depuis Pau. Aujourd'hui, Simon habite Singapour et nous a invité à lui rendre visite. Restait juste à caser cette halte entre deux pays. Ca tombe bien, Singapour est une plaque tournante de vols internationaux et nous avions envie d'y jeter un oeil. C'est donc entre l'Australie et l'Indonésie que nous avons choisi de nous y rendre.
Simon et Muriel, sa compagne, nous ont accueillis comme des rois dans leur nouveau chez eux. 13 ans que Simon et Mathieu ne s'étaient pas vus ! Mais pas de soucis pour te reconnaître Simon malgré le triathlon qui t'a charpenté. Ces 3 jours sont en quelque sorte des vacances. Nous n'avons pas préparé d'emploi du temps sur place et nous suivrons leurs recommandations. Nous avons l'impression d'être à l'hôtel dans leur building d'une quarantaine d'étages.
Payé par le boulot de Simon, c'est grand luxe et démesure. Heureusement que nous ne débarquons pas tout juste d'Amérique Centrale !
Au centre leur petite bicoque.
La piscine du 10ème étage et un de ses coins séjours à disposition de tous les appartements.
Les vues de chez eux...
Amande se fait un plaisir de profiter de la grande piscine, du jacuzzi, et de la petite salle de muscu, surtout qu'il pleut un peu ces derniers jours.
Les vacances continuent sur le plan culinaire. Nous allons au resto préféré de Simon. La spécialité est les raviolis asiatiques ; Nous avons goûté un assortiment : Un délice.
Le lendemain, cuisine d'ici préparée par Simon. Miam !
Et quelques originalités :
Petits pois au wasabi en apéro, dragon fruits (qui sont en fait des pitayas goutées en Amérique Centrale), et le fameux Durian. C'est un fruit dont raffolent les chinois mais qui pue énormément. Muriel est très méfiante mais au final, nous l'avons choisi trop vert, il ne pue pas... c'en est même décevant !
Vacances mises à part, nous avons encore passé beaucoup de temps en préparatifs de la suite du voyage. Maintenant, l'ordre des pays à visiter semble se stabiliser, plusieurs billets d'avions sont réservés, et nous avons un peu planifié l'Indonésie et l'Inde. Nous devons y caser des passages en ambassade pour faire les visas qui nous seront nécessaires.
Côté visite :
Nous sommes allés à MacRitchie Réservoir. La ville, c'est pas notre fort, alors nos premiers pas furent vers ce parc naturel, pas immense mais suffisament grand pour accéder à des zones où le bourdonnement de la ville se fait oublier. On a même vude nombreux animaux sauvages ! Chacun aura fait la visite de son côté et à sa manière.
Tree top walk comme ils l'appelent, pont suspendu au dessus des arbres pour observer la canopée.
Un lézard qui brille comme du bronze
Ca nage bien ces bêtes. Celui-ci devait mesurer 1m50.
A Singapour, hormis le problème d'orientation lié au fait que la ville est sur l'équateur et que le ciel est très couvert, se déplacer est très facile. Tout est très bien indiqué. Contrairement à ce que l'on avait lu, les restrictions et réglementations bien que présentes sont relativement souples : il suffit simplement d'observer un minimum de respect, d'éducation et de bon sens. En revanche, cela donne un air de superficialité à la ville : tout semble parfait.
Les deux roues ont une plaque d'immatriculation à l'avant. C'est vilain n'est-ce pas ?
Une petite voiture garée en bas de chez nos hôtes...
Ici, tout est contrôlé. Les caméras (ci-dessous) poussent par grappe et il n'est pas rare de voir sur 10 mètres 20 caméras !!! On n'éxagère pas !
Singapour c'est aussi ça : beaucoup de clim. Il fait environ 32°C toute l'année et très humide.
China town
Merci Simon et Muriel pour votre hospitalité.
Simon, ça m'a fait très plaisir de te revoir !
Que penser au final de Singapour ?
Surprenant de calme. Trop réglementé, optimisé. Et surtout, c'est une île-ville dans laquelle il est difficile de trouver un endroit de quiétude où se ressourcer.