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  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.
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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 23:45

8h30, nous prenons le bus pour El Boqueron après avoir petit-déjeuné, visité un autre hôtel en vue d’en changer et fait nos courses de midi. On n’a pas traîné !

Aujourd’hui, nous sommes surpris, tout va comme sur des roulettes. Le bus nous dépose au bon endroit : le pont de Boqueron.

Canyon El Boqueron 002De là, le chemin file tout droit et remonte la rivière en fond de vallée.

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C’est facile à suivre et on sait qu’il y a deux passages à gué où il va falloir déchausser. La deuxième fois, il semblait y avoir beaucoup d’eau. Mathieu part sonder la rivière à la recherche d’un passage sûr.

Canyon El Boqueron 014Canyon El Boqueron 012Il fait le flamand rose comme l’appelle parfois Amande à cause de ces cuisses toutes « péquelettes »

Canyon El Boqueron 016Canyon El Boqueron 033

Là, un local, Melvin, nous rattrape et nous accompagne. Il marche vite et parfois il est difficile de le suivre dans ces chemins escarpés. Il prend un sentier qui monte rude. Si nous avions été seuls, nous aurions pensé que c’était le mauvais ; nous sommes surpris de retrouver la rivière plus haut.

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Arrivés à proximité de la Avispa, nous nous arrêtons pique niquer au bord de la rivière. Melvin continuera sa route tandis que nous dégusterons notre poulet rôti, choux, tomate, et un gâteau acheté au marché. :o) 

Canyon El Boqueron 027

Nous sommes installés au milieu de nulle part, près d’un passage à gué de notre chemin en se disant « de toute façon y’aura pas beaucoup de passage ». Ben on n’a pas compté mais il y a peut être eu une trentaine de locaux qui sont passés, à pieds, à cheval ou en vélo, sans parler des chiens. Une véritable autoroute. Nous sommes très souvent intrigués par le nombre de personnes qui sortent de nulle part, alors que nous pensions être seuls. Nombre d’entre eux ramènent des fagots de bois portés sur l’épaule avec la lame de la machette en support. Les autres ont une espèce de pique de 2 mètres, constituée d’un long bâton muni à son bout d’une pointe de fer ressemblant à une petite pelle. Apparemment, si nous avons bien compris, ils s’en servent pour récolter les frijoles (haricots rouges) car c’est la saison.

 Canyon El Boqueron 026

C’est avec cette pique que celui-ci porte son bidon.

Plusieurs s’arrêtent nous demander ce que nous faisons. Ils se tiennent à 4 ou 5 mètres. Une fois la discussion terminée, ils restent à côté et nous ne savons quoi faire. Au bout de 2 minutes de silence ils s’en vont ! Sensation étrange. C’est le fin fond de la campagne ici. Certaines personnes et comportements rappèleront à Amande son Valvignères natal !

Nous ne pousserons pas jusqu’à Avispa même, de peur de se retrouver dans de trop longues discussions. Nous devons faire le chemin inverse et attraper un bus pour le retour. La descente est rapide et nous entreprenons d’avancer sur la route en attendant le premier bus. Finalement, un local en pickup s’arrête à notre hauteur et nous propose spontanément de nous déposer à Juticalpa. Bonne surprise ! Décidément, c’est une belle journée ! Merci Junior Fabricio!

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 Des parpaings maisons en train de sécher

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