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  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.
  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 01:31

Ojo de agua 002Le dernier article vous faisait un peu plus découvrir le Nicaragua, aujourd’hui, ce sera un descriptif de nous-mêmes dans cet environnement. Cela fait 2 mois que nous sommes partis avec nos sacs à dos. Nous avons parcouru trois pays d’Amérique Centrale : Le Panama, Le Costa Rica et le Nicaragua. Qu’est-ce qui a changé pour nous depuis le départ ?

 

  •  Nourriture : nous parvenons maintenant à nous cuisiner de bons plats copieux et équilibrés avec les aliments d’ici. Depuis le Nicaragua, nous sommes plus entreprenants, d’autant plus que les aliments sont très abordables en terme de prix. On vous fera encore part régulièrement de nos expériences ;o). Ce sujet revient très souvent car il s’avère que la nourriture, sa quantité et sa qualité sont très importantes au bien-être. Même Amande y accorde maintenant de l’importance alors que c’était secondaire en France. 
  •  Santé : Hormis quelques dérangements intestinaux pour Mathieu et une infection cutanée pour Amande, nous sommes en apparence sain de corps et d’esprit. Mathieu semble avoir récupéré son poids et Amande une partie, le reste étant du muscle qui a fondu (absence de sport).
  •  Sommeil : en général, nous dormons bien et beaucoup. La nuit tombe très tôt, vers 18h00 en moyenne. Quand nous ne sommes pas réveillés par de la musique à tue-tête ou que nous n’avons pas fait nuit blanche à cause de rencontres d’araignées géantes dans notre matelas, les nuits sont plus profondes qu’en France.
  •  Température : ici, il fait toujours chaud, hormis en altitude. Les journées sont éprouvantes et il faut beaucoup de volonté pour sortir et passer la journée dehors comme nous le faisons tous les jours. On a parfois l’impression de marcher au ralenti. Les allers et venues pour chercher des affaires dans son sac à dos, ou dans le casier, requièrent là encore pas mal d’énergie sous cette chaleur lourde et parfois étouffante. On se prend parfois à souhaiter des températures plus clémentes pour avoir la sensation d’un regain d’énergie ! Lors de nos préparatifs, nous avions éliminé le retour par des pays d’Europe de l’Est. Aujourd’hui, nous nous disons que ces pays pourraient eux aussi nous amener de la découverte dans un environnement plus facile. En résumé, la vie dans ces pays tropicaux semble souvent « paradisiaque » depuis l’œil européen. Il faut pondérer cela par la baisse de confort et les températures qui ralentissent tout, nous-mêmes y compris
  •  Confort : qu’est-ce qu’il nous manque de l’autre côté de l’Atlantique en mode routard ? De la facilité de vie au quotidien : savoir que l’eau du robinet est potable et dispo à toute heure, cuisiner avec du matériel approprié, avoir une douche digne de ce nom, un bon matelas, moins de bêtes dans la chambre, ne pas chercher nos affaires dans un sac mais sur des étagères, un véhicule pour de l’autonomie, de la diversité dans nos vêtements… et du chocolat ! En ce moment il nous faut 5 minutes de montée bien raide depuis la route pour rejoindre notre hutte. Les douches sont froides, un simple robinet de jardin en hauteur, et il peut y avoir des restrictions d’eau. Nous avons de l’électricité uniquement dans la hutte de la cuisine à 50 mètres de la « chambre » après un petit sentier, donc pas de lumière ou de prise électrique dans la douche ou la chambre. WC au compost. Urinoir séparé. Un bus passe environ toutes les 45 minutes sur la piste en bas. La première mini supérette est à 1h30 de bus. Grosses araignées ou serpents vénéneux le soir dans la hutte où nous dormons.
  •  Distance avec la France : nous apprécions les nouvelles de France, que ce soit par mail, skype, ou simplement l’actualité que nous suivons régulièrement. Elles nous apportent de l’oxygène. Elles nous permettent aussi de prendre conscience du cheminement que nous faisons en constatant la différence de rythme entre la France et nous-mêmes. La vie française nous semble continuer sa progression très tranquille, tandis qu’il nous semble apprendre sur notre environnement, les gens et surtout nous-mêmes à vitesse accélérée. En quelque sorte, nous vivons des années accélérées dans ces quelques mois.
  •  Rencontres : Nous rencontrons des locaux mais le contact reste souvent assez éphémère et centré sur des interrogations basiques. Nos modes de vie sont si différents : il y a alors une inversion de rôles de « touriste ». Nous avons aussi des échanges avec d’autres backpackers lorsque nous sommes en auberge, ce qui reste sporadique : nous privilégions les structures tenues par les locaux.
  •  L’appart de Mathieu : n’est toujours pas vendu. Il mise sur le passage des élections présidentielles pour un rebond du marché. Croisons les doigts.

Granada 061En conclusion, le voyage nous plait. C’est souvent éprouvant mais très enrichissant. Parfois nous nous demandons ce que nous faisons ici, mais ce doute est vite balayé. Nous avons simplement le temps de nous poser cette question, question que l’on oublie parfois de se poser en France… 

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