Volcan Telica : pour de vrai ;-) et du 1er coup !

Nous partons en bus, en début de matinée avec le groupe (2 hollandaises, 4 anglais,1 australien) et notre guide de l'auberge, Carlos.  Les bénéfices de notre auberge (chambres + excursions) permettent de proposer des animations de découvertes en environnement gites pour les élèves de la région.

Le volcan très actif culmine à 1061 mètres au milieu d'une forêt sèche. Le bus nous dépose à San Jacinto. Ici, il y a des bassins de boue bouillonantes.

En passant la porte d'entrée du parc, nous nous demandons où Antoine et Line peuvent ils bien être à une semaine de la fin de leur périple ?

La montée est longue sur une piste poussièreuse et durera 5h30 car  ponctuée très régulièrement  de pauses diverses plus ou moins intéressantes ...  (s'arrêter 5min pour observer un passage de fourmis et un lezard bof pour nous) , pour observer la faune et la flore.

Nous ferons 3h30 de marche effective pour rejoindre le campement au pied du volcan Telica. La difficulté de l'ascension est surtout liée au port des sacs, comprenant le matériel de camping, l'alimentation et l'eau (5 litres chacun). Néanmoins, pour nous c'était plus de la balade que du trek. Au moment de la pause déjeuner, nous apercevons au loin deux randonneurs : Amande renchérit en plaisantant sur le fait que c'est Line et Antoine. Lorsque nous reprendrons l'ascension, c'est naturellement que nous les rencontrerons. Affiliés au groupe, on se donne bien évidemment rendez vous au sommet. :-)

La base de campement est très agréable, à environ 1km du cratère. On monte la tente, enfin, surtout Mathieu car Amande à la connerite aigüe !...

Nous allons chercher du bois pour le feu de ce soir et discutons tous ensemble, principalement des pays visités par chacun. C'est l'occasion d'échanger nos expériences et ressentis. Lorsque la nuit est bien noire, nous allons tous au cratère, avec un bonus pour nous : la présence de Line et Antoine qui nous ont rejoints.

Lorsque l'on arrive en bord du cratère, nous sommes agressés par la fumée et la forte odeur de souffre qui se dégage.  Le cratère de 700m de diamètre et  200m de fond nous laissent sans voix. Au fond, ça bouillonne et le spectacle est époustouflant.

On vous en parle beaucoup, on vous les présente : voici Antoine et Line.

Après cet émerveillement, nous partageons la soirée autour du feu. La nuit sera courte et mauvaise : froid et vent nous empêchent de dormir réellement. Déphasés, on se réveille à 5h pour remonter au cratère au lever du jour. Les évaporations de souffre sont si denses qu'elles obstruent la vue et piquent les yeux. Mathieu se rend compte de la profondeur du cratère et a un peu le vertige.

dur dur le réveil à 5h : ouf on enchaîne pas avec une étape GR20

Nous plions le camp après un petit déjeuner et entamons la descente moins intéressante, à un rythme très modéré. Une balade d'environ 3h. Nous sommes contents de cette expérience en groupe et de la découverte de ce cratère.

En conclusion, faire cette activité en groupe présentait les intérêts suivants :

• Rando guidée donc pas besoin de chercher notre chemin
• Fourniture du matériel de bivouac
• Le divertissement  de voir d'autres touristes
• Récupérer des infos pour nos prochaines étapes

Ce à quoi nous avons toujours du mal à nous faire dans les activités en groupe :

• L'inertie du groupe
• La différence d'âge (les autres sont souvent plus jeunes que nous) et donc de regard sur les choses

Ce qu'on a préféré : sans doute retrouver Line et Antoine et passer la soirée avec eux.