• destinationailleurs
  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.
  • Nous sommes deux français, Amandine et Mathieu, partis pour un tour du monde.

Recherche

3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 21:10
Nous vous informons que notre PC n'a pas survécu à l'île d'Ometepe :-(, écran foutu. Dommage, nous avions plein de choses à partager... Nous on va bien ! :-) On cherche une solution pour continuer de sauvegarder nos photos, rédiger le blog et gérer notre budget. Si quelqu'un a une suggestion, le netbook est un acer aspireone D257-13DQkk. On va tenter de (faire) remplacer l'écran mais au fin fond de la brousse c'est loin d'être gagné ! Ah l'aventure... Message envoyé depuis notre iPhone de secours. On pourra lire vos mails et commentaires sur le téléphone également.

Partager cet article

Repost0
3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 01:31

Ojo de agua 002Le dernier article vous faisait un peu plus découvrir le Nicaragua, aujourd’hui, ce sera un descriptif de nous-mêmes dans cet environnement. Cela fait 2 mois que nous sommes partis avec nos sacs à dos. Nous avons parcouru trois pays d’Amérique Centrale : Le Panama, Le Costa Rica et le Nicaragua. Qu’est-ce qui a changé pour nous depuis le départ ?

 

  •  Nourriture : nous parvenons maintenant à nous cuisiner de bons plats copieux et équilibrés avec les aliments d’ici. Depuis le Nicaragua, nous sommes plus entreprenants, d’autant plus que les aliments sont très abordables en terme de prix. On vous fera encore part régulièrement de nos expériences ;o). Ce sujet revient très souvent car il s’avère que la nourriture, sa quantité et sa qualité sont très importantes au bien-être. Même Amande y accorde maintenant de l’importance alors que c’était secondaire en France. 
  •  Santé : Hormis quelques dérangements intestinaux pour Mathieu et une infection cutanée pour Amande, nous sommes en apparence sain de corps et d’esprit. Mathieu semble avoir récupéré son poids et Amande une partie, le reste étant du muscle qui a fondu (absence de sport).
  •  Sommeil : en général, nous dormons bien et beaucoup. La nuit tombe très tôt, vers 18h00 en moyenne. Quand nous ne sommes pas réveillés par de la musique à tue-tête ou que nous n’avons pas fait nuit blanche à cause de rencontres d’araignées géantes dans notre matelas, les nuits sont plus profondes qu’en France.
  •  Température : ici, il fait toujours chaud, hormis en altitude. Les journées sont éprouvantes et il faut beaucoup de volonté pour sortir et passer la journée dehors comme nous le faisons tous les jours. On a parfois l’impression de marcher au ralenti. Les allers et venues pour chercher des affaires dans son sac à dos, ou dans le casier, requièrent là encore pas mal d’énergie sous cette chaleur lourde et parfois étouffante. On se prend parfois à souhaiter des températures plus clémentes pour avoir la sensation d’un regain d’énergie ! Lors de nos préparatifs, nous avions éliminé le retour par des pays d’Europe de l’Est. Aujourd’hui, nous nous disons que ces pays pourraient eux aussi nous amener de la découverte dans un environnement plus facile. En résumé, la vie dans ces pays tropicaux semble souvent « paradisiaque » depuis l’œil européen. Il faut pondérer cela par la baisse de confort et les températures qui ralentissent tout, nous-mêmes y compris
  •  Confort : qu’est-ce qu’il nous manque de l’autre côté de l’Atlantique en mode routard ? De la facilité de vie au quotidien : savoir que l’eau du robinet est potable et dispo à toute heure, cuisiner avec du matériel approprié, avoir une douche digne de ce nom, un bon matelas, moins de bêtes dans la chambre, ne pas chercher nos affaires dans un sac mais sur des étagères, un véhicule pour de l’autonomie, de la diversité dans nos vêtements… et du chocolat ! En ce moment il nous faut 5 minutes de montée bien raide depuis la route pour rejoindre notre hutte. Les douches sont froides, un simple robinet de jardin en hauteur, et il peut y avoir des restrictions d’eau. Nous avons de l’électricité uniquement dans la hutte de la cuisine à 50 mètres de la « chambre » après un petit sentier, donc pas de lumière ou de prise électrique dans la douche ou la chambre. WC au compost. Urinoir séparé. Un bus passe environ toutes les 45 minutes sur la piste en bas. La première mini supérette est à 1h30 de bus. Grosses araignées ou serpents vénéneux le soir dans la hutte où nous dormons.
  •  Distance avec la France : nous apprécions les nouvelles de France, que ce soit par mail, skype, ou simplement l’actualité que nous suivons régulièrement. Elles nous apportent de l’oxygène. Elles nous permettent aussi de prendre conscience du cheminement que nous faisons en constatant la différence de rythme entre la France et nous-mêmes. La vie française nous semble continuer sa progression très tranquille, tandis qu’il nous semble apprendre sur notre environnement, les gens et surtout nous-mêmes à vitesse accélérée. En quelque sorte, nous vivons des années accélérées dans ces quelques mois.
  •  Rencontres : Nous rencontrons des locaux mais le contact reste souvent assez éphémère et centré sur des interrogations basiques. Nos modes de vie sont si différents : il y a alors une inversion de rôles de « touriste ». Nous avons aussi des échanges avec d’autres backpackers lorsque nous sommes en auberge, ce qui reste sporadique : nous privilégions les structures tenues par les locaux.
  •  L’appart de Mathieu : n’est toujours pas vendu. Il mise sur le passage des élections présidentielles pour un rebond du marché. Croisons les doigts.

Granada 061En conclusion, le voyage nous plait. C’est souvent éprouvant mais très enrichissant. Parfois nous nous demandons ce que nous faisons ici, mais ce doute est vite balayé. Nous avons simplement le temps de nous poser cette question, question que l’on oublie parfois de se poser en France… 

Partager cet article

Repost0
2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 01:23

Nous partons à pied, en direction de Ojo de Agua. En route, nous achetons du fromage (queso) de pâte similaire à du roquefort granuleux et salé.

Ojo de agua 003

Peu de mètres avant l’entrée, nous rencontrons des femmes qui se lavent tout en faisant  leur linge dans la rivière.

Ojo de agua 004

Nous longeons aussi de nombreux manguiers. Il est frustrant de ne pouvoir manger de mangues faute de maturité. L’entrée est à 2$. C’est très certainement une chance pour nous d’accéder à cet endroit paisible et d’une beauté impressionnante à ce tarif. Le Nicaragua se rend compte de son potentiel touristique et les investisseurs aussi. L’eau est d’une transparence exceptionnelle et le bassin est très grand. Malgré nombreuses personnes, l’endroit reste calme et très agréable. Nous apprécions cette récompense après 7km de marche sous le soleil.

Ojo de agua 009

Ojo de agua 019Ojo de agua 025

Ojo de agua 022Nous ramassons des noix de coco laissées à l’abandon par quelques touristes, après qu’ils aient bu leur jus. C’est très dur découper l’écorce. Un serveur qui nous a vu en difficulté, nous propose de nous les ouvrir. Nous sommes malgré tout gênés.

Ojo de agua 028 Ojo de agua 029

 

Ojo de agua 033

Hum ' la coco ' c'est delicieux !

Nous y passerons toute notre après midi. Un petit massage de coussinets du Cat (Mathieu a mal aux mains du vélo de la veille) et nous empruntons le chemin retour où nous aurons pour distraction la présence de singes hurleurs dans les arbres. Nous aurons, aujourd’hui encore parcouru nos 15kms quotidiens de marche.

En soirée, nous avons rencontré 2 français de Perpignan, Line et Antoine. Ils sont en voyage pour 2 mois dans un esprit « alternatif ». Comme dans leur quotidien français, ils recherchent le contact avec la nature et l’autonomie alimentaire. Ils ne veulent pas dépendre de la Société. Les discussions sont très enrichissantes et nous prenons des conseils afin d’entreprendre de nouvelles expériences culinaires. Cette soirée est très certainement une des plus agréable et constructive pour nous.

 

Contrairement, à ce que nous avions lu, le Nicaragua nous apparaît pour l’instant, tranquille et sans danger. La tranquillité est toute relative dans les bus cependant. Nous avons retrouvés les « diablos rojos » et la musique endiablée et forte. Presque comme au Panama, la musique est quasi omniprésente. A noter, que le Nicaragua est le plus grand pays d’Amérique Centrale. Il représente ¼ de la France. Les habitants sont surnommés les « Nicas » et sont souriants et accueillants. Ils ont retrouvés, il y a seulement une vingtaine d’années le chemin de la démocratie et de la paix. Le drapeau à trois bandes horizontales bleu, blanc, bleu est resté le même après l’indépendance du pays en 1821. Les deux bandes bleues symbolisent l’Océan Atlantique et Pacifique et la bande blanche la terre bordée par les eaux. Ce pays est encore un « pays neuf », peu pollués par les infrastructures touristiques. Les sports favoris sont le base ball, la boxe et le billard. Bien que proche du Costa Rica, nous rencontrons très peu d’animaux et les fruits et légumes sont beaucoup moins savoureux. Nous croisons surtout des cochons, chevaux, vaches, poules qui se baladent en totale liberté.

 

Transition toute trouvée afin de vous parler de nos compagnons de nuit : 3 grosses araignées - enfin plus que deux - réfugiées sous notre matelas. Chacune fait environ 15cm de diamètre avec leurs pattes ; de quoi assurer une nuit blanche pour Amande : nous sortons la moustiquaire. La seconde nuit, nous étions envahis par de grosses fourmis qui mangeaient l’araignée et la 3ème , nous découvrons un serpent dans le dortoir : le même que nous avons vu chez l’indigène à Altagracia, donc venimeux. Le tout accompagné de blattes énormes.

Santa Cruz 002 Santa Cruz 003

 Ojo-de-agua-001.JPGSanta Cruz 004

Partager cet article

Repost0
30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 01:21

Nous prenons le bus à 9h30 pour rejoindre Santa Cruz, au sud de l’île. Cette partie est moins peuplée et d’autant plus authentique et donc rustique.

Balgüe 001 Balgüe 004

Balgüe 005FSLN : Front Sandiniste de Libération Nationale

Balgüe 006

Nous avons repéré l’hospedaje « El Zopilote » parmi nos recherches de la veille. Pas évident avec les gros sacs de rallier cet endroit plus que nature et la forte montée nous coupe les jambes, bien que le chemin soit agréable.

Balgüe 044 Balgüe 010

Balgüe 011

Notre dortoir                    

Balgüe 014

La douche

Ici aussi, l’eau est rationnée et est disponible selon des créneaux horaires définis. Le soir, nous nous retrouvons tous dans la cuisine, seul endroit où il y à la lumière – quand il n’y a pas coupure d’électricité - sinon c’est frontale. La finca est assez autonome et vend nombreux produits alimentaires artisanaux, tels que confiture aux divers fruits d’ici, nutella maison, liqueur de café (pensée pour Nico et sa délicieuse mousse au chocolat), pizza et du pain maison. Il y a aussi des « mini » bananes et des bananes plantains en accès libre. Nous coupons ces dernières en fines tranches que nous passons à la poêle avec du sel. Un bon complément féculent très économique. 

Balgüe 016 

Nombreuses femmes portent avec dextérité, diverses choses sur leur tête.

San Ramon 016Balgüe 009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

San Ramon 018

Le linge est étendu sur les fils barbelés qui servent de clôture.

Balgüe 035Balgüe 036

Du « pan simple et pan dulce en forme de triangle » 

Balgüe 048

Une « ayote » : notre potiron français et une calala : un fruit de la passion un peu acide qui est un festival pour les papilles selon Mathieu

Nous échangeons notre guide du Costa Rica contre un petit futé Nicaragua, Honduras, Salvador, en Français et partons au micro village à 2kms. Demain, c’est férié (1er mai), il faut anticiper.

La route principale est une piste de terre qui est en train d’être pavée progressivement.

Balgüe 030 Balgüe 033  Balgüe 040 Balgüe 043

Balgüe 029Nous rentrons par la plage après 4h de marche sous un soleil éblouissant. Nous nous baignons dans le Lac du Nicaragua, au milieu des deux volcans. L’eau est très chaude.

Balgüe 028

Balgüe 042Le deuxième jour, nous avons loués des vélos pour la demi-journée afin de rejoindre San Ramon. Les pistes sont « défoncées ». Nous traversons Mérida qui est encore plus tranquille que Santa Cruz. L’île est jolie mais si isolée, c’est parfois pesant tant c’est calme.

San Ramon 001 San Ramon 007

San Ramon 015 San Ramon 006

Partager cet article

Repost0
29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 00:46

Après le "lit" déglingué fait de planches de bois et tenant on ne sait comment de San Juan Del Sur, nous dormons sur un pseudo matelas. Dès 8h00, une "discothèque de jour" nous réveille. Le matelas en tremble ! La musique est à tue tête et lorsque nous sortons de nos 6m², le patio a été transformé en une salle de cérémonie en plein air. On ne comprend pas tout, on, n'entend rien mais au bout de 2heures la musique s'arrête et un discours prend lieu. 

Altagracia-001.JPGNous décidons d'expérimenter un autre "hôtel" pour notre prochaine nuit. Quelque chose de comment dire ? Plus calme et avec un accès internet qui fonctionne réellement pour poursuivre nos recherches d'informations sur l'île et comment l'aborder. Nous tentons de trouver quelque chose à manger. Pas évident surtout que c'est là aussi une partie de cache cache pour trouver les lieux où acheter. Voici à quoi ça ressemble : Altagracia-018.JPGAujourd'hui, nous mangerons du repollo cru (le chou ici est un peu notre salade française), tomates, pain de mie, un ananas et testerons des fruits cueillis sur un chemine : un pamplemousse, des mangues pas du tout mûres et un avocat impossible à ouvrir. Manque d'énergie ou d'envie, nous partons en direction du volcan Conception. Au vu des multiples avis recueillis, nous ne souhaitons pas faire l'ascension. C'est parait-il très dur, et sans garantie d'une bonne visibilité, sans compter qu'il est impossible d'aller au sommet car il est encore en actviité. Sur le chemin, nous discutons avec un homme qui vient de ramasser des palmes pour nourrir son cheval.

Altagracia-009.JPG Altagracia-006.JPG

A noter que contrairement au Costa Rica, l'armée est à nouveau présente et voici la caserne peinte en bleu !!Altagracia-011.JPGLe Volcan Conception étant encore actif, il est donné des indications en terme d'évacuation ; au regard des moyens de circulation et de la distance à accomplir, il est préférable qu'il sommeille...

Altagracia-029.JPG Altagracia-026.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes invités par des locaux assis sur un banc. Contents de voir des étrangers, ils nous posent nombreuses questions et sont fiers de nous faire goûter une soupe maison composée d'oignons pimentés et de couane de porc fumée. Seul Mathieu goûtera évidemment. Soupe accompagnée de whisky de fabrication locale et de Coca. Le coca c'est comme la lambada, on en voit partout.

Altagracia-013.JPGAltagracia-015.JPG

Nous rentrons en milieu d'après midi, peu satisfait de notre journée. Pour pimenter un peu, Mathieu fait peur aux poules et Amande aux cochons, qui déambulent dans les rues à nos côtés. Altagracia n'est pas touristique et il y a peu à faire. Et en observant les locaux, Amande s'aperçoit que l'art de ne rien faire est bien maîtrisé.

Altagracia-030.JPG

 

Altagracia-027.JPG

Nous faisons des recherches accompagnés des moustiques sur un muret, seul endroit où nous pouvons capter le wifi. Nous comptions sur la douche pour nous détendre, mais ici, l'eau n'est pas potable et provient d'une citerne positionnée sur les toits. Aussi, ce soir, ce sera un filet d'eau froide pour se laver. On vous fait pas visiter notre toute petite chambre, toute façon y a pas de fenêtre, la photo serait trop sombre. Vivement demain, lundi, on devrait pouvoir prendre un bus pour Bälgue.

Altagracia-031.JPGVoici la douche !

Partager cet article

Repost0
28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 00:25

Nous partons tôt pour prendre le bus qui nous emmènera à Rivas.

Trajet Ometepe 001 Trajet Ometepe 004

De Rivas, il nous faut rejoindre le port San Jorge situé à quelques kilomètres. Nous déclinons plusieurs propositions de taxi puis acceptons d’en prendre un pour 1$ chacun. Le touriste avec lequel nous le partageons n’est pas bavard mais on sait qu’il a payé 3$.

Trajet Ometepe 007 Trajet Ometepe 008

 

Trajet Ometepe 009Au port, nous cherchons la lancha qui nous permettra de rejoindre l’île pour 2$ chacun. Il y a aussi des ferry, plus réguliers et confortables pour un prix de 3 à 4$ par personne.

Trajet Ometepe 011 Trajet Ometepe 013

La lancha

Trajet Ometepe 016 Trajet Ometepe 012

Le Ferry

La lancha est bondée et transporte en plus des locaux et touristes, sac de ciment, vivres et animaux. La traversée dure 1heure ; temps durant lequel nous faisons la connaissance d’Eric, un biologiste qui se rend sur l’île dans le cadre d’une émission diffusée sur Discovery Channel. Il nous donnera beaucoup d’informations sur Ometepe et le Nicaragua, son pays d’adoption. Le lac de Nicaragua est reconnue comme le plus grand lac d’Amérique Centrale et le 10ème au niveau mondiale. Sa superficie est de 8157km². Etrangement, le requin d’eau douce évolue dans ce lac ; selon la légende le lac était auparavant relié à la mer. D’ailleurs, il est aussi agité que la mer.

« Ome » signifie deux et « Tepe » colline. L’île est composée de deux volcans rattachés par un isthme étroit.

Elle fait 276km². Elle est souvent appelée l’île des cercles et des spirales du fait de sa géographie en forme de 8. 

Nous débarquons à Moyogalpa et attrapons un bus pour Altagracia. Après un total de 5h30 de trajet, nous cherchons un endroit pour dormir. Ici, les prix sont similaires. Le choix est surtout fonction des prestations recherchées qui restent très sommaires. On oublie la cuisine car les locaux, eux-mêmes cuisinent en grande majorité au feu de bois dans leur cours. L’accès wifi est aléatoire. Nous faisons quelques courses car demain c’est dimanche et tout est fermé. Le choix est très limité, il y a peu de légumes et de fruits, le riz, les haricots rouges se vendent en vrac. Dommage pour Amande, les mangues poussent ici à profusion mais elles ne seront mûres que d’ici deux mois.

Nous visitons les statues précolombiennes datant du IXème siècle et partons sur les rives du lac. Il est empli de moucherons et pendant que certains pêchent d’autres se lavent.

Trajet Ometepe 028 Trajet Ometepe 031Trajet Ometepe 033Sur notre petit tour, nous avons rencontré une femme d’ici qui venait de tuer un serpent venimeux. Elle vit dans une cabane au bord du lac où elle est née.

Trajet Ometepe 040

 

 

L’Ile d’Ometepe est souvent appelée l’île des cercles et des spirales du fait de sa géographie en forme de 8.  

Partager cet article

Repost0
28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 00:00

La-Cruz-049.JPGLa Fortuna 010

"J'ai cueilli pour toi Mama, toute fraîche éclose ... ;-) " Je te souhaite de trouver un nouvel équilibre épanouissant pour cette nouvelle décennie". Bisous. Mathieu se joint à moi en espagnol : Feliz cumpleaños" !

Partager cet article

Repost0
27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 01:54

Après le Nord, le Sud ! Direction la Playa Remanso via un sentier peu marqué et repéré sur google map. Nous discutons avec quelques locaux afin de trouver le chemin de départ. Ils sont plutôt accueillants contrairement aux commerçants de la ville.

San Juan del Sur - Sud 019 San Juan del Sur - Sud 005

San Juan del Sur - Sud 009 San Juan del Sur - Sud 015

Au passage, nous achèterons dans la rue de la "mango verde" : mangue encore verte coupée en tranches avec un petit jus de citron vert et du sel.

San Juan del Sur - Sud 002Nous essayons aussi la "Chicha". Non pas ce n'est pas du tabac mélangé à de la mélasse et à un arôme de fruits !  nous n'avons pas pris de narguilé toute façon :-/. C'est une boisson à base de maïs, concentré de vanille et arôme de grenadine. La consistance est faite de grumeaux, le goût est acide et selon Mathieu fait penser à la betterave rouge.

San Juan del Sur - Sud 023Ici, les zucchinis sont remplacés par des pipianas. De la famille des curcubitacées, elle à une chair et une peau blanche. La consistance ressemble à notre courgette française mais au goût elle est plus douce.

San Juan d Sur 002Ce soir, c'est ambiance guetta, vendetta, black eyes peas à la Casa : c'est un petit jeune qui fait Dj. Comme quoi certaines musiques sont universelles. Le vigil d'un certain âge en a la casquette qui s'envole. Amande en profite pour faire fentes, gainage et compagnie après un footing en bord de mer et une baignade au coucher du soleil. La belle vie quoi ;-) n'est ce pas Isa ;-) !!

Partager cet article

Repost0
25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 02:51

L'auberge que nous avons choisie en arrivant est bien fournie (Amande a même pu regarder un autre film de Jason : quelle chance pour elle !!! ), propre, mais démesurément trop grande. Il y aurait une soixantaine de lits et le tout nous apparait trop commercial et un peu centre aéré pour grands ados.

guide nicaragua 065Nous commençons donc la journée par un déménagement vers la Casa del Mar où nous serons en dortoir. La gérante, Mar de son prénom, est une espagnole récemment arrivée. Elle est très sympa et accueillante. Son employée, Reina, une locale est également très avenante et nous nous sentons très bien ici. En plus nous avons notre cuisine partagée (sacrée dans nos recherches de logement), le wifi et le petit déj pour 7$/pers.

San-Juan-del-Sur-003.JPGUne fois les affaires posées, nous sommes partis pour une journée rando vers le Nord.

Un "singe" qu'on n'avait pas vu au Costa Rica ;-)  :

San-Juan-del-Sur-001.JPGNous faisons 9 kilomètres à pied pour rejoindre la playa Marsella. D'ordinaire les touristes y vont en bus mais "google Cat" nous a trouvé un passage via un pont que voici :

San Juan del Sur 007

Nous faisons un stop à la Playa Nacascolo.

San Juan del Sur 009

San Juan del Sur 014

San-Juan-del-Sur-010.JPG

Voici à quoi ressemble un mini super à Marsella ;-)

San Juan del Sur 012Cette plage est déserte et très ventée, aussi Amande suggère d'aller 2kms plus loin vers la Playa Madera. Nous y découvrirons une végétation surprenante où se mêlent arbres et hauts cactus. Il y a de petites installations touristiques et nombreux surfeurs : l'endroit est propice avec de belles vagues.

San Juan del Sur 016 San Juan del Sur 017

Nous mangeons ici et pendant que Mathieu reste dans sa caverne, Amande profite de l'eau fraîche pour se baigner et fait des "pompes & co".

San Juan del Sur 018Quelques photos des rues de San Juan Del Sur au retour de notre rando de 20kilomètres :

San Juan del Sur 033San Juan del Sur 034San Juan del Sur 036

Partager cet article

Repost0
24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 04:16

Nous y voilà : aujourd'hui nous passons la frontière du Nicaragua.

Nous avons lu sur différents blogs que le passage peut être épique, long et que de l'autre côté de cette ligne arbitraire le mode de vie est bien différent. On prend un ticket pour ce tour de manège surprise et on vous dira dans un mois ce que nous en aurons pensé :o)

Notre premier bus nous amène du village de La Cruz au Costa Rica vers le poste frontière avec le Nicaragua. Le poste frontière s'appelle Peñas Blancas. Il se trouve à proximité de la côte Pacifique et permet d'entrer dans le Nicaragua par la mincde bande de terre entre le Pacifique et le Lac Nicaragua. C'est le seul et unique point de passage terrestre entre les deux pays. Les relations diplomatiques entre ces voisins sont tendues depuis longtemps. Au sujet de ces discordes, dispute de petits bouts de terre au voisinage du lac et du fleuve qui en découle ainsi qu'une émigration clandestine du Nicaragua vers le Costa Rica, plus riche.

Nous faisons du change au black dans le bus de la moitié des Colons qu'il nous reste. A vrai dire, le change au black a l'air institutionnel, le cours identique chez tous les "changeurs" et nous ne verrons pas de bureau de change oifficiel après. Ce sont donc des gars qui se baladent partout, entrent dans les bus en agitant leurs liasses de billet comme d'autres montent pour vendre les poulets frits, boissons ou autres chips... Ils prennent une comission d'environ 6%.

Penas Blancas 005En approchant du poste frontière, nous trouvons une file de quelques km de camions en attente du passage. Le problème, c'est que la route Panaméricaine ne fait que 2 x 1 voie ici. Le bus manoeuvre et emprunte finalement une piste parallèle en terre, probablement destinée à un élargissement de la route. Il finit par s'immobiliser au milieu de nulle part, des camions et du chantier. Tout le monde descend. Nous en déduisons que le poste frontière est pas loin et nous descendons dans les tas de gravier. Le mieux alors est de suivre le mouvement. Nous arrivons à pied à un bâtiment pour faire les formalités de sortie du Costa Rica. Peu d'attente, les "changeurs" nous assaillent de tous les côtés et d'autres veulent nous vendre l'imprimé de sortie 1$. Nous obtiendrons le fameux imprimé gratuit auprès d'un officiel à l'intérieur du bâtiment. Passage au guichet, tout est en règle, tampon de sortie et nous voici dehors. Tiens, nous croyons qu'il fallait payer une taxe de sortie de 26$/pers mais rien ne nous a été demandé ! Bonne surprise ! Peut-être cette taxe est-elle réservée aux sorties aériennes ?

Penas Blancas 002Nous continuons notre chemin à pied sur une route à peine goudronée pendant quelques centaines de mètres. Des rabatteurs veulent nous indiquer où faire nos démarches d'entrée au Nicaragua. Ce doit pas être bien difficile. Le plus dur est de se débarasser d'eux qui nous demanderont des dollars pour service rendu... Un policier nous indique le bon bâtiment. C'est dingue comme ces postes frontières n'ont rien de flêché... Et si on ne prête pas attention, on a vite fait de se balader dans le Nicaragua sans avoir fait tamponner son visa d'entrée. Personne ne nous dira rien jusqu'au jour du contrôle d'identité ou à la sortie du territoire.

Là on n'a pas tout compris mais ça se passe bien. D'abord payer une taxe de 1$/pers pour franchir la porte du bâtiment. Ensuite vient l'officier d'immigration nicaragoyen. On doit payer deux choses : une carte de tourisme et autre chose pour quoi il nous donne un reçu. Le tout payé en Cordobas de Oro que nous ne maitrisons pas encore. On bataille un peu pour comprendre mais ça restera un mystère. Nous avons payé en cumulé environ 13$/pers.

Après avoir changé notre relicat de colons, on passe vers la sortie. De nombreuses échoppes déglinguées, bouibouis, chicken bus, nous y sommes ! :o)

Penas Blancas 003   Penas Blancas 004

Une fois encore nous sommes assaillis de rabateurs pour les taxis, le change et les bus. Après avoir négocié notre course en bus de 20 C$ (C$ = Cordobas de Oro) à 15C$, nous partons direction el Cruce de la Virgen, carrefour où nous devrions pouvoir trouvoir un bus pour notre destination : San Juan del Sur. Bonne surprise, nous parvenons à caser nos sacs à dos au-dessus de nos têtes. On sera plus sereins ainsi par rapport aux vols. Le bus nous largue sur le carrefour prévu, on trouve un arbre sous lequel attendre le suivant. Deux femmes y attendent le bus. En fait ici comme au Panama il n'y a pas d'arrêts de bus physiques. On se renseigne sur le prix du trajet auprès de ces dames et nous embarquons un peu plus tard. Le secretariat (l'aide du bus est de retour dans ce pays et crie les arrêts) nous demande 30 C$ au lieu des 20 C$ normaux. Voyant que nous sommes au courant du prix il prétexte que c'est pour les bagages. On nous l'a déjà faite celle-ci en entrant au Costa Rica ! Nous ne lâchons rien et il nous fera finalement le prix normal. Non mais ! On les veut ces 10 C$ ! Ca fait combien déjà 10 C$ ? Un peu moins de 0,5 $ ;o) Ca fait partie du jeu de notre périple :o).

Arrivés à San Juan del Sur, nous découvrons un village sympathique et bien plus authentique que ceux du Costa Rica.

Penas Blancas 010 Cerise sur le gâteau, tout est moins cher. Presque deux fois moins cher qu'au Costa Rica. Nous trouvons une aubegre de jeunesse pour paser notre première nuit, la Casa de Oro puis partons faire nos premières courses calculette en main. Nous navigons encore entre colons, $ et C$.

Penas Blancas 014Il nous reste encore le temps de visiter un peu le village, trouver des chemins au goût de reviens-y pour les jours à venir et un coucher de soleil.

Penas Blancas 008   Penas Blancas 019

Belle journée. Déjà certaines de nos craintes quant à ce changement s'envolent...

Partager cet article

Repost0